Le cancer du poumon est l’un des cancers les plus meurtriers. Aux États-Unis, l’American Cancer Society estime que 234 030 nouveaux cas seront diagnostiqués et que 154 050 personnes mourront de cette maladie en 2018. Plusieurs études ont évalué les effets potentiels d’un programme de dépistage organisé sur la mortalité. L’une d’entre elles, conduite par des chercheurs du Massachusetts General Hospital de Boston, a utilisé un modèle de microsimulation, en prenant en compte l’évolution de la consommation tabagique. Ses résultats sont parus en février dans la revue PLOS Medicine [1].
Une cohorte de fumeurs et anciens fumeurs de 55 à 77 ans
Les auteurs ont établi deux scénarios : le premier sans dépistage, le second qui prévoit un examen de dépistage annuel par scanner basse dose de 2016 à 2030. Ils ont sélectionné, parmi les Nord-Américains âgés de 55 à 77 ans, les fumeurs ou anciens fumeurs qui avaient arrêté le tabac depuis moins de 15 ans. Les participants consommaient au moins 30 paquet
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