Santé publique

Une étude italienne se prononce pour un dépistage biennal du cancer du poumon

Selon une étude italienne, un scanner biennal par scanner base dose serait aussi bénéfique qu’un examen annuel pour dépister le cancer du poumon chez les sujets dont le scanner baseline est négatif.

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Le 23/09/19 à 11:00, mise à jour hier à 15:16 Lecture 1 min.

Entre 2005 et 2018, l'étude prospective MILD a réparti 2 376 sujets participant au dépistage dans un groupe de scanner annuel (n = 1 190) ou bisannuel (n = 1 186), pour une période médiane de dépistage de 6,2 ans. (photo d'illustration). D. R.

Dans leurs précédents travaux publiés en avril 2019, les équipes de l’Institut national du cancer à Milan et de l’université de Parme (Italie) concluaient que le dépistage prolongé par scanner basse dose pouvait réduire de 39 % la mortalité par cancer du poumon. Leur dernière étude, publiée au mois de juin dans la revue European Journal of Cancer [1], s’intéresse aux résultats à long terme du scanner annuel par rapport au scanner biennal.

Une mortalité à 10 ans similaire

Les chercheurs travaillent sur les données de l’essai Multicentric Italian Lung Detection. Entre 2005 et 2018, 2 376 sujets participant au dépistage ont été randomisés de façon prospective dans un groupe de scanner annuel (n = 1 190) ou bisannuel (n = 1 186), pour une période médiane de dépistage de 6,2 ans. Les auteurs ont constaté que le bras de scanner biennal a montré une mortalité globale (IC 95 % 0,57-1,12) et une mortalité par cancer du poumon à 10 ans similaires (IC 95 % 0,59-2,05) comparativement au bras de scan

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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Bibliographie

  1. Pastorino U., Sverzellati N., Sestini S. et coll., « Ten-year results of the Multicentric Italian Lung Detection trial demonstrate the safety and efficacity of biennal lung cancer screening », European Journal of Cancer, septembre 2019, vol. 118, p. 142-148. DOI : https://doi.org/10.1016/j.ejca.2019.06.009.

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