Produits de contraste

Une nouvelle technique facilite l’hyperpolarisation en IRM

Des chercheurs du Royaume-Uni travaillent sur une technique d’hyperpolarisation exploitable sur de nombreuses molécules. L’objectif est d’améliorer la sensibilité de l’IRM, pour visualiser par exemple le métabolisme des cellules et des organes en temps réel.

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Le 20/02/18 à 8:00, mise à jour hier à 15:24 Lecture 2 min.

Les chercheurs de l'université de York ont testé leur méthode d'hyperpolarisation sur des amines, des amides, des acides carboxyliques, des alcools, des phosphates et des carbonates, etc. « Elle aura un impact majeur sur l'IRM quand elle sera optimisée », prédisent-ils (photo d'illustration).

L’utilisation d’agents de contraste hyperpolarisés se dessine comme la prochaine grande évolution de l’IRM. L’hyperpolarisation consiste à aligner les noyaux de certaines molécules dans le sens du champ magnétique, ce qui décuple leur visibilité à l’IRM, et donc la sensibilité de cette modalité. Le procédé permet entre autres de visualiser in vivo le métabolisme des cellules et des organes. En hyperpolarisant du glucose, il est ainsi possible de repérer les tumeurs cancéreuses, qui « consomment » davantage de glucose que les autres.

Une technique à base de parahydrogène

Des chercheurs du centre pour l’hyperpolarisation en résonance magnétique (CHyM) de l’université de York, au Royaume-Uni travaillent sur une technique à base de parahydrogène. Cette forme magnétique de l’hydrogène (H2) s’obtient en refroidissant l’hydrogène à très basse température puis en utilisant un catalyseur, charbon ou oxyde de fer. Les effets du p-H2 sur le signal de résonance magnétique nucléaire sont connus depui

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. Iali W., Rayner P. J. et coll., « Using parahydrogen to hyperpolarize amines, amides, carboxylic acids, alcohols, phosphates, and carbonates », Sciences Advances, 5 janvier 2018, vol. 4, n° 1. DOI: 10.1126/sciadv.aao6250.
  2. Piotto M., « SABRE : Hyperpolarisation à l’aide de para-hydrogène », Bruker BioSpin, France. https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=0ahUKEwij5diR3KXZAhWFuBQKHV2TACIQFgguMAA&url=http%3A%2F%2Fthcgerm.free.fr%2FIMG%2Fprotege%2Fform1%2FPiotto.doc&usg=AOvVaw2WgcY8kG6rEp9ThH9CDOxm. Site consulté le 14 février 2018.

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