L’utilisation d’agents de contraste hyperpolarisés se dessine comme la prochaine grande évolution de l’IRM. L’hyperpolarisation consiste à aligner les noyaux de certaines molécules dans le sens du champ magnétique, ce qui décuple leur visibilité à l’IRM, et donc la sensibilité de cette modalité. Le procédé permet entre autres de visualiser in vivo le métabolisme des cellules et des organes. En hyperpolarisant du glucose, il est ainsi possible de repérer les tumeurs cancéreuses, qui « consomment » davantage de glucose que les autres.
Une technique à base de parahydrogène
Des chercheurs du centre pour l’hyperpolarisation en résonance magnétique (CHyM) de l’université de York, au Royaume-Uni travaillent sur une technique à base de parahydrogène. Cette forme magnétique de l’hydrogène (H2) s’obtient en refroidissant l’hydrogène à très basse température puis en utilisant un catalyseur, charbon ou oxyde de fer. Les effets du p-H2 sur le signal de résonance magnétique nucléaire sont connus depui
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