Cancer du poumon

Une première étude française optimiste sur la faisabilité du dépistage par scanner

Une étude prospective française publiée fin 2019 dans la revue Clinical Lung Cancer conclut à la faisabilité d’un dépistage du cancer du poumon par scanner basse dose. Grâce à cette détection précoce, 76,9 % des patients atteints d’un cancer ont pu bénéficier d’un traitement par chirurgie.

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Le 20/02/20 à 8:00, mise à jour hier à 15:14 Lecture 3 min.

« Sur les 57 dépistages positifs, 31 cancers du poumon ont été diagnostiqués chez 26 sujets, ce qui correspond à une prévalence de 2,7 % (n = 26/949) », détaillent les auteurs de l'étude DEP KP80. © Olivier Leleu

L’implémentation d’un programme de dépistage du cancer du poumon par scanner basse dose entre dans le champ des possibles en France. C’est en tout cas ce qui ressort des conclusions d’une étude de faisabilité, nommée DEP KP80, menée dans le département de la Somme par Olivier Leleu, chef du service de pneumologie du centre hospitalier d’Abbeville [1]. Pour cette expérimentation locale, des participants ont été recrutés dans la population générale via des médecins généralistes et des pneumologues, en appliquant les critères d’inclusion de l’étude américaine NLST : des hommes et femmes asymptomatiques âgés entre 55 et 74 ans, fumeurs actifs ou ex-fumeurs ayant arrêté le tabac depuis moins de 15 ans, avec une consommation de plus de 30 paquets-années.

Plus de 14 000 personnes éligibles

Sur les 572 000 habitants de la Somme, les médecins picards ont estimé à 14 360 la population éligible pour ce dépistage, d'après les critères de l'étude NELSON. « Le nombre de sujets requis pour cette étude

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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Bibliographie

  1. Leleu O., Basille D., Auquier M. et coll., « Lung Cancer Screening by Low-Dose CT Scan: Baseline Results of a French Prospective Study », Clinical Lung Cancer, mars 2019, vol. 21, n° 2, p. 145-152. DOI : 10.1016/j.cllc.2019.10.014.

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19 Mai

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