Depuis plusieurs années, les études contradictoires se succèdent au sujet de l’efficacité du dépistage organisé sur l’incidence des cancers du sein de stade avancé. Une équipe dirigée par Mireille Broeders, chercheuse spécialisée en dépistage du cancer du sein à l’Institut Radboud de Nijmegen (Pays-Bas), a voulu savoir d’où venaient ces discordances. Les résultats de ses travaux sont parus le 3 septembre dans la revue BMC Cancer [1].
Des données issues de 10 pays européens
Les chercheurs ont sélectionné et épluché 220 articles publiés entre 2000 et 2018. « Des groupes de deux auteurs ont examiné leurs résumés selon des critères prédéfinis. Ils ont choisi 50 études pour faire l'objet d'un examen complet, dont 22 étaient admissibles », décrivent-ils. Les données collectées provenaient de 10 pays européens : Allemagne, Angleterre, Danemark, Finlande, France, Irlande, Italie, Norvège, Pays-Bas et Suède.
Des variations « considérables »
Les 22 études incluses dans la revue, dont beaucoup « supp
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