Réglementation

Comment sont encadrés les dispositifs médicaux d’intelligence artificielle

En termes de réglementation des dispositifs médicaux, une piqûre de rappel s’impose, tout particulièrement en ce qui concerne les solutions d’intelligence artificielle. Qu’est-ce qui fait qu’une solution d’IA est un dispositif médical et comment est encadrée sa mise sur le marché ? Décryptage.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 21/01/20 à 8:00, mise à jour hier à 15:14 Lecture 3 min.

Pour qu’une solution d’IA sont considérée comme un dispositif médical (DM), elle doit répondre à un cahier des charges précis, puis être évaluée et validée cliniquement. D.R. - Photo d'illustration

À l’heure où les solutions d’IA fleurissent, les réglementations sur les dispositifs médicaux doivent encadrer leur validation et leur mise sur le marché. Tout d'abord, pour qu’une solution d’IA sont considérée comme un dispositif médical (DM), elle doit répondre à plusieurs critères : « Il faut que ce soit une solution utilisée chez l’homme et qui va apporter un bénéfice à un patient donné, décrit Florence Ollé, responsable des affaires réglementaires au Syndicat national de l'industrie des technologies médicales (SNITEM). Cette solution doit avoir une utilité à des fins diagnostiques ou thérapeutiques et produire une information médicale nouvelle. » Elle s'exprimait à l'occasion d'un atelier presse le 15 janvier 2020 à Paris.

DM ou pas DM ?

Toutefois, d’un point de vue réglementaire, tout ce qui est utilisé dans un contexte médical n’est pas forcément un DM, rappelle Florence Ollé. Par exemple, un logiciel destiné à diagnostiquer une pathologie est susceptible d’être un DM, tout comme

Il vous reste 81% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

18 Avr

16:00

RECIST 1.1 reste la norme pour évaluer la réponse tumorale, notamment pour les métastases hépatiques après traitement systémique. Les modifications au scanner et en IRM suggérant une nécrose, une fibrose, des calcifications et une hémorragie, peuvent être utilisées comme indicateurs supplémentaires de la réponse tumorale.

15:44

Des chercheurs ont examiné pour la première fois les tendances temporelles chez les patients subissant régulièrement un examen de scanner. Ces derniers ont observé une modification des pratiques d’imagerie depuis 2020, avec un taux d’examens récurrents en baisse après 2020 et une dose efficace médiane qui a augmenté après 2020 par rapport à avant 2020. (Étude).

13:15

L'arrêté du 11 avril 2025 renouvelle l'inscription du stent retriever ERIC®, fabriqué par la société MICROVENTION Europe, sur la liste des produits et prestations remboursables (LPPR) prévue à l'article L. 165-1 du Code de la sécurité sociale.

7:57

Le scanner du centre hospitalier de La Ferté-Macé (Orne) sera mis en service le jeudi 24 avril 2025, a annoncé le groupement hospitalier de territoire des Collines de Normandie dans un communiqué publié le 14 avril. Source : Ouest France.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR