Dosimétrie patient

« Le DACS est mûr mais tout le monde n’est pas prêt à l’utiliser »

Malgré les préoccupations qui entourent les rayonnements ionisants et les doses délivrées aux patients, les DACS peinent encore à trouver leur place dans les services et centres d'imagerie. Coût, installation, formation... plusieurs freins entravent leur déploiement à grande échelle.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 26/10/18 à 7:00, mise à jour hier à 15:17 Lecture 6 min.

L’ASN souligne l’importance de favoriser l’implantation des DACS, « pour permettre un meilleur suivi des doses délivrées aux patients » (photo d'illustration). © Benjamin Bassereau

Le DACS, pour système d’archivage et de communication de la dose (Dose Archiving and Communication System) est un outil informatique employé pour collecter et analyser les doses délivrées lors des examens radiologiques. En France, son développement n’en est qu’à ses balbutiements, observe Philippe Ménéchal, inspecteur de la radioprotection au sein de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), à Bordeaux : « C’est quelque chose qui commence à être mis en œuvre dans les CHU ou dans les établissements qui disposent d’un scanner récent. »

Un parcours du combattant

Si les DACS se déploient aussi timidement, c’est que plusieurs facteurs freinent leur installation. « Il y a des modalités à connecter et tout un travail de validation informatique qui n’est pas simple », décrit Philippe Ménéchal. En effet, explique-t-il, les équipements et les réseaux informatiques des établissements ne sont pas toujours compatibles : « D’une part, les fournisseurs de matériel d’imagerie sont différents et il y a une c

Il vous reste 89% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

06 Juin

16:30

Dans une note publiée fin mai, l'Institut Sapiens formule des recommandations pour « encadrer intelligemment » l'investissement privé dans le secteur de la radiologie, avec l'objectif de « permettre l’émergence de groupes capables de structurer l’offre de soins sur l’ensemble du territoire, y compris dans les zones sous-dotées ».

13:00

Clairity devient la première plateforme d’IA autorisée par la FDA pour prédire le risque de cancer du sein à partir d’une simple mammographie. Avec cette autorisation, la plateforme prévoit de se lancer parmi les principaux systèmes de santé d’ici 2025, « propulsant ainsi une nouvelle ère de médecine de précision dans le cancer du sein », indique un communiqué

7:50

Une méta-analyse publiée dans Radiology confirme la haute performance diagnostique de l’échographie, de la mammographie et de l’IRM mammaire pour détecter le cancer du sein associé à la grossesse. Ces examens sont efficaces chez les patientes symptomatiques enceintes ou allaitantes.
05 Juin

15:48

Une deuxième IRM a été inaugurée à l’hôpital de Draguignan (83) ce 30 mai. Yannick Neuder, ministre de la Santé et de l’Accès aux soins a aussi promis un renfort d'effectifs médicaux pour les années à venir, annonce le média Varmatin.com.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR