Clones numériques

L’imagerie médicale participe à la recherche « in silico »

Plusieurs entreprises développent des outils informatiques pour planifier un traitement ou évaluer sa faisabilité. Ils font appel à des modèles virtuels personnalisés basés sur l'imagerie médicale du patient.

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Le 28/05/19 à 15:00, mise à jour hier à 14:19 Lecture 2 min.

L’imagerie médicale et ses outils informatiques proposent une nouvelle forme de recherche et de planification de traitement. © Benjamin Bassereau

C’est l’adjectif que tout radiologue à la page doit connaître. In silico désigne une nouvelle forme de recherche et de planification de traitement, qui utilise des ordinateurs. Ce n’est ni in vivo - sur l’humain directement – ni in vitro – dans les tubes à essai et sur les fantômes -, mais bien à travers des programmes informatiques. Silico fait référence au silicium, un des composants essentiels des circuits intégrés.

Le jumeau numérique du cœur

En mars 2019, Siemens Healthineers a présenté un exemple de ce type de recherche au Congrès européen de radiologie, dans un espace aménagé pour l'occasion. L’entreprise allemande a développé un modèle personnalisé d’un organe à partir notamment de l’imagerie médicale des patients. Ce « jumeau numérique » (digital twin en anglais) est notamment à l’essai au CHU de Bordeaux (33), qui l’utilise pour évaluer de façon virtuelle une thérapie de resynchronisation cardiaque par la mise en place d’électrodes. Sur dix patients testés, le modèle en a exclu

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Benjamin Bassereau

Directeur de la rédaction BOM Presse Clichy

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