Cambriolages

Pas de solution miracle contre les vols d’échographes

Depuis 2015, les vols d’échographes se multiplient en France. Face à ce phénomène, qui alimente les pays émergents, les constructeurs ont peu de solutions. De leur côté, les assureurs incitent les médecins à prendre leurs précautions.

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Le 03/01/18 à 8:00, mise à jour hier à 14:13 Lecture 1 min.

Les constructeurs n'ont que peu de solutions à proposer contre les vols d'échographes (photo d'illustration). CC0 fbhk sur pixabay.com

Mi-septembre 2017, des cambrioleurs dérobent le matériel d’un cabinet d’échographie fœtale à Évry, dans l’Essonne. Préjudice subi : 100 000 €. Tous les rendez-vous de la semaine suivante sont annulés. Ce type de fait divers est devenu courant ces dernières années. « Les praticiens […] sont de plus en plus ciblés par les voleurs », déplore un représentant du Conseil de l’Ordre des médecins pour Le Parisien. Selon le CNOM, les machines alimenteraient un « marché noir dans les pays émergents ».

La barrière du coût pour les constructeurs

La plupart des constructeurs interrogés sur l’exposition technique des Journées francophones de radiologie reconnaissent le phénomène, mais n’ont que peu de solutions à proposer. « Nous prêtons des appareils en attendant que les assurances indemnisent. À part ça, il n’y a pas grand-chose à faire », soupire Anne-Laure Jet, chef de produits ultrasons chez Hitachi. Toshiba Medical (devenu Canon Medical en 2018) propose à ses acheteurs de faire installer un GPS

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint

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