La technologie est encore en cours de développement, mais elle pourrait bientôt révolutionner le secteur de la radiologie. Présentés au RSNA congrès de la Société nord-américaine de radiologie en décembre dernier, les aimants Freelium consommeront cent fois moins d’hélium liquide que les aimants conventionnels d’IRM, selon leur fabricant GE Healthcare. Moins dépendante de l’hélium, cette technologie devrait donc être moins sensible aux fluctuations des prix qui ont secoué le marché ces dernières années.
Pas besoin de système de ventilation
Autre avantage non négligeable : la baisse du coût d’implantation. À titre d’exemple, les hôpitaux n’auront plus besoin d’un système de ventilation qui nécessite souvent l’implantation de l’aimant dans un bâtiment séparé. Enfin, les futurs aimants n’auront pas besoin de remplissage durant toute leur durée de vie, promet GE. En résumé, annonce le constructeur, la technologie Freelium devrait rendre l’IRM plus accessible et moins coûteuse. Elle sera donc « parfaitement adaptée aux besoins des pays en voie de développement qui ne disposent pas des financements nécessaires pour construire un système d’échappement », estime Delphine Benoit, de la communication de GE Healthcare, qui ajoute que « ces problématiques concernent également les pays développés comme la France dans un contexte de forte contrainte budgétaire, avec en parallèle un délai d’attente important pour avoir accès à l’IRM ». Un délai d’attente moyen estimé, rappelons-le, à 30,6 jours en 2016, selon une étude récente d’Imagerie Santé Avenir (ISA).
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