Pénurie médicale

À l’hôpital de Bourges : « En 20 ans, je n’ai jamais connu tous les postes pourvus en radiologie »

À Bourges (Cher), l’hôpital Jacques-Cœur est en mal de radiologues et l'unité d'imagerie est à la peine, au point de devoir fermer des salles. Entretien avec le chef de service, Arnaud Coatrieux.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 20/08/18 à 15:00, mise à jour aujourd'hui à 15:21 Lecture 1 min.

Pour Arnaud Coatrieux, chef du service de radiologie de l'hôpital Jacques-Coeur à Bourges, l’État pourrait organiser une rotation des jeunes médecins dans les hôpitaux afin de lutter contre la pénurie de radiologues. © Centre hospitalier Jacques-Cœur de Bourges

Docteur Imago / Le service d’imagerie de l’hôpital Jacques-Cœur doit composer avec un manque constant de radiologues. Quelle est la situation ?

Arnaud Coatrieux / Sur le papier, le service compte six postes de radiologues, mais en 20 ans d’exercice à Bourges, je ne les ai jamais connus tous pourvus. Nous avons longtemps fonctionné à cinq radiologues, puis à quatre, puis à trois. Aujourd’hui, il y a deux praticiens qui travaillent à temps plein et un troisième à mi-temps. Ces deux postes et demi ne sont pas suffisants pour faire tourner les deux scanners, les deux postes d’échographie, ainsi qu’une IRM sur site et une autre exploitée en commun avec des médecins libéraux.

D. I. / Comment assurez-vous l’activité ?

A . C. / L’hôpital a recours à des radiologues intérimaires, un équivalent temps plein par semaine. Malgré tout, nous n’arrivons pas à remplir tous les postes de travail et sommes obligés de fermer des salles. Par exemple, quand je n’ai personne pour le scanner réservé aux patient

Il vous reste 61% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

12 Sep

16:00

La biopsie pulmonaire percutanée guidée par ultrasons (US-PLB) sur les patients pédiatriques serait sans rayonnement, sûre et précise d’après des chercheurs de l’hôpital de Beijing (Chine). Selon l’analyse de cohorte rétrospective menée sur 34 patients, l’US-PLB offrirait des conseils « critiques pour la prise de décision clinique ».  

13:29

Chez les patients atteints d'accident vasculaire cérébrale ischémique aigu, subissant une thrombectomie mécanique, mieux prévoir le risque de recanalisation futile serait possible grâce à deux marqueurs d'imagerie : Le scanner sans contraste et l'angioscanner. Selon l’étude parue dans Springer Nature, l’intégration d’un nomogramme grâce à ses données permettrait de faciliter la prise de décision thérapeutique.  

7:18

Jean-Philippe Masson, président de la FNMR, a reçu dans son centre d'imagerie à Carcassonne, le ministre chargé de la Santé et de l’accès aux soins, Yannick Neuder pour évoquer les déserts radiologiques et le protocole proposé par la CNAM. La FNMR a réaffirmé son opposition aux baisses tarifaires prévues et insisté sur la nécessité de mesures de pertinence, annonce la fédération sur le réseaux social Linkedin.
11 Sep

15:00

La reconstruction compensée en mouvement améliorerait « significativement » la qualité subjectives des images en réduisant les artefacts en angioscanner coronaire (CCTA) comparée à la reconstruction standard à 78 % d'intervalle RR. Une technique qui permet, selon l'étude retrospective, une meilleur interprétabilité de l'image diagnostic chez les patients orientés pour CCTA et ce dans la plupart des fréquences cardiaques et des grands vaisseaux (moins de 1,5 mm).
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR