Gouvernement

Accès aux soins, pertinence et numérique: les piliers de la stratégie nationale de santé

Le ministère des Solidarités et de la Santé a présenté les orientations de sa politique pour les années 2018-2022. Parmi les mesures annoncées, le développement des pratiques avancées et de la télémédecine doit permettre de lutter contre la désertification médicale, et la tarification doit être revue pour améliorer la pertinence des actes.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 19/01/18 à 8:00, mise à jour aujourd'hui à 15:22 Lecture 5 min.

Dans le domaine de la pertinence des actes, la stratégie nationale de santé cible notamment la justification de l’utilisation des rayonnements ionisants (photo d'illustration). © Virginie Facquet / Photo d'illustration

Pertinence des actes, accès aux soins, qualité de vie des professionnels de santé, innovation… Dans un document publié fin décembre 2017, le ministère des Solidarités et de la Santé décrit le cadre de la politique qu’il veut conduire entre 2018 et 2022 pour « répondre aux grands défis que rencontre notre système de santé ». Principal enjeu de cette stratégie nationale de santé : l’accès aux soins, menacé par le manque de praticiens. Ces tensions démographiques « risquent de s’aggraver dans les prochaines années en raison (…) du prochain départ à la retraite de générations de médecins », rappelle le cabinet d’Agnès Buzyn.

Pour « renforcer la présence médicale et soignante dans les territoires », il entend « favoriser la diversification de l’exercice des professionnels entre libéral et salarié, (…) ainsi qu’entre ville, médicosocial et hôpital ». Il veut aussi développer le partage des tâches entre médecins et non-médecins, avec « le déploiement de la pratique avancée » et « de formes inn

Il vous reste 85% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

08 Août

15:50

L’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon va accueillir sa première IRM, avec des travaux d’installation débutant en octobre 2025 pour une mise en service prévue au 30 juin 2027. Ce projet permettra une amélioration significative de la prise en charge des patients, en réduisant notamment le recours aux évacuations sanitaires pour réaliser des examens IRM, annonce le ministère de la santé.

7:13

La conférence internationale de l’International Pediatric Stroke Organization (IPSO2026), pour la prise en charge des AVC pédiatriques se tiendra du 27 au 29 mai prochain à Paris, sous le thème « Inspiring Innovation, Transforming Care and Improving Outcomes in Pediatric Stroke »,
07 Août

15:00

L’atlas de datation des fractures a permis d’améliorer considérablement les performances des radiologues pour la datation des fractures de la clavicule, de l’humérus et du fémur du nourrisson, et peut ainsi servir de substituts pour dater les fractures des os longs couramment rencontrées dans la maltraitance infantile, (étude).

7:00

Une collaboration internationale de sociétés de radiologie thoracique a élaboré des recommandations pour harmoniser l’évaluation des anomalies pulmonaires résiduelles post-COVID-19. Elle préconise un scanner thoracique à faible dose chez les patients présentant des symptômes respiratoires persistants ou progressifs trois mois après l’infection, et recommande l’usage du glossaire de la Fleischner Society. Le terme « anomalie pulmonaire résiduelle post-COVID-19 » doit remplacer « anomalie pulmonaire interstitielle », pour décrire les anomalies pulmonaires au scanner après une pneumonie COVID-19.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR