Cancer du sein

Bilan de santé du dépistage organisé

Quatorze ans après avoir été généralisé à toute la France, le dépistage organisé du cancer du sein est en pleine évolution. Quel est le bilan de ce programme controversé, dont la participation est en baisse ? Quels sont ses effets sur la santé des femmes ? Quels sont les chantiers en cours et les pistes d’exploration ?

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Le 26/03/18 à 7:00, mise à jour hier à 15:21 Lecture 4 min.

En France, le dépistage organisé permettrait de détecter de 16 000 à 18 000 cancers du sein par an. © Isabelle Raynaud

Selon les chiffres publiés en 2016 par l’Institut national du cancer (INCa) [1], le cancer du sein cause près de 12 000 décès chaque année. 54 000 nouveaux cas sont diagnostiqués annuellement, ce qui en fait le cancer le plus fréquent en France (un tiers du total des nouveaux cas de cancer). Face à cette maladie, le dépistage a pour objectif affiché « d’augmenter les chances de guérison » des patientes diagnostiquées, « notamment en détectant des cancers de plus petite taille et moins évolués avant qu’ils ne soient palpables », rappelle l’INCa.

2 500 000 dépistages par an

Il faut remonter à 1994 pour assister aux prémices d’un programme de dépistage organisé du cancer du sein en France. D’abord expérimenté dans certaines régions, il est généralisé à tout le territoire dix ans plus tard, en 2004. Aujourd’hui, l’ensemble des Françaises âgées de 50 à 74 ans sont invitées à passer une mammographie tous les deux ans. Dans cette tranche d’âge, ce programme permettrait de dépister de nombreux c

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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Bibliographie

  1. Institut national du cancer, Les cancers en France, édition 2016. http://www.e-cancer.fr/ressources/cancers_en_france/#page=1. Site consulté le 23 mars 2018.

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