En France, comme partout dans le monde, l’épidémie de COVID-19 représente une crise sanitaire inédite, par son ampleur et sa gravité. Apparu à Wuhan en Chine en décembre 2019, le coronavirus s’est rapidement répandu à l’échelle de la planète. L’intensité de la propagation du virus a poussé l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à déclarer l’état de pandémie le 11 mars 2020. Ce même jour, Antoine Khalil, chef du service d’imagerie de l’hôpital Bichat-AP-HP et président de la Société d’imagerie thoracique (SIT) nous faisait part de la situation dans son établissement, qui a été le premier à accueillir des patients : « Nous faisons tout pour être prêts : nous augmentons le nombre de lits de réanimation et les capacités d’accueil des patients. L’objectif principal est de contenir l’épidémie pour ne pas avoir une ruée de patients au même moment. […] À Bichat, on envoie des malades qui n’ont pas le COVID-19 vers d'autres services de réanimation pour pouvoir absorber l’activité COVID-19. »
Épidémie
Comment la radiologie fait front face au COVID-19
Face à la menace sanitaire colossale de l'épidémie de COVID-19, les professionnels de l’imagerie déploient leurs ressources matérielles et humaines. Dans les services, de nouvelles organisations se mettent en place pour engager un combat à long terme.
Pour les patients fortement suspectés ou avérés COVID qui présentent des symptômes de gravité, le scanner thoracique permet de faire un bilan de l’étendue des lésions pulmonaires. © Antoine Khalil/Hôpital Bichat-AP-HP
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Auteurs
Carla Ferrand
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