Radioprotection

Comment le radiologue peut optimiser la dose en pratique

Le 7 octobre, une session des JFR s’est intéressée à l’optimisation de la dose délivrée aux patients. Constance de Margerie-Mellon, radiologue à l’hôpital Saint-Louis, a rappelé l’importance du raisonnement par indication clinique.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 12/10/22 à 7:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:23 Lecture 3 min.

« À l’avenir, les niveaux de référence diagnostiques devront tenir compte des indications cliniques, et pas seulement des régions anatomiques », suggère Constance de Margerie-Mellon. © Benjamin Bassereau

La dose en lien avec la qualité de l’image reste une préoccupation pour la radiologie française. Une session organisée par le groupe de travail radioprotection de la Société française de radiologie s’est intéressée à la question lors des Journées francophones de radiologie, vendredi 7 octobre 2022. Avec un mot d’ordre partagé par l’ensemble des intervenants : le travail en équipe avec les radiologues, les manipulateurs radio et les physiciens médicaux. Constance de Margerie-Mellon, radiologue à l’hôpital Saint-Louis AP-HP, a proposé l’approche pratique pour aborder la question, en pointant l’importance du raisonnement par indication clinique.

Balance qualité et dose

« Le scanner est devenu un examen indispensable dans de nombreuses pathologies, grâce à son apport diagnostique fondamental, explique la radiologue. Nous sommes sujets aux deux principes de radioprotection suivants : la justification de l’examen et l’optimisation de la dose. » Le radiologue, indique-t-elle, doit trouver l’équ

Il vous reste 79% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Avatar photo

Benjamin Bassereau

Directeur de la rédaction BOM Presse Clichy

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

23 Juin

7:30

Les calcifications mammographiques avec une évaluation bénigne sont associées à un risque accru de cancer du sein avancé, au-delà des seins denses et du surpoids. Les femmes ménopausées aux seins denses, à l’IMC supérieure à 25 kg/m2 et aux calcifications présentaient un risque 5,5 fois plus élevé (IC à 95 % : 3,9-7,7), indique une étude publiée dans Breast Cancer Research and Treatment.
20 Juin

16:00

La Société européenne de radiologie gastro-intestinale et abdominale (ESGAR) a publié des recommandations pratiques pour le diagnostic et l'évaluation de la réponse au traitement chez les patients souffrant d'une maladie de Crohn luminale. L'entéro-IRM et l'échographie sont les examens radiologiques de première ligne, tandis que le scanner peut être utile en seconde ligne ou dans l'aigu, souligne notamment l'article.

13:30

L'embolisation de l'artère méningée moyenne avec des microparticules pour prévenir la récidive des hématomes sous-duraux chroniques chez les patients déjà traités par chirurgie ne fait pas mieux que la prise en charge standard, selon une étude randomisée multicentrique française (342 patients) parue dans le JAMA. Le professeur de radiologie Laurent Spelle avait déjà indiqué dans nos colonnes des résultats préliminaires négatifs pour cette étude.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR