Pertinence et performance économique

Comment une structure privée s’organise pour faire de l’oncologie interventionnelle sans perdre d’argent

Aux JFR 2019, un radiologue du Pays Basque a expliqué comment sa structure privée parvient à maintenir une activité d’oncologie interventionnelle malgré la faiblesse de la valorisation des actes. Pour ce faire, elle joue sur trois leviers : le montant du GHS, le coût des consommables et les dépassements d’honoraires en fonction des assurances complémentaires.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 13/10/19 à 15:00, mise à jour aujourd'hui à 15:16 Lecture 3 min.

« Pour commencer, il faut valoriser le GHS. Cela consiste à adapter la durée d’hospitalisation pour certains actes afin que leur GHS couvre le coût des consommables », décrit Olivier Bonnefoy. © Jérôme Hoff

Les notions de pertinence et de performance économique ont fait session commune samedi 12 octobre 2019 aux Journées francophones de radiologie (JFR). Parmi les intervenants, Olivier Bonnefoy, radiologue en clinique privée à Bayonne (64), s’est employé à démontrer que la première peut pâtir des lacunes de la seconde, en prenant l’exemple de son expérience en oncologie interventionnelle.

Le GHS ne paie pas les consommables

« L’oncologie interventionnelle présente une double problématique, rappelle-t-il. D’abord, il n’y a pas d’actes dédiés, sauf pour le foie. Les actes sont donc classés dans les groupes homogènes de malades (GHM) médicaux, donc peu valorisés. Ensuite, les consommables sont chers. » Dans cette configuration, un centre hospitalier peut s’en sortir car, dans le secteur public, le groupe homogène de séjour (GHS) inclut le salaire du praticien. Ce n’est pas le cas dans le libéral. « Ainsi, une vacation qui comprend une cimentoplastie et une biopsie hépatique en ambulatoire, un

Il vous reste 80% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

22 Avr

15:37

À Toulouse (31), le service de médecine nucléaire de la clinique Pasteur, opéré par le Centre d'imagerie moléculaire et fonctionnelle (CIMOF), a emménagé dans de nouveaux locaux, rapporte le site Entreprises Occitanie. Pour l'occasion, il s'est équipé de deux nouvelles caméras TEP et d'une radiopharmacie.

13:38

L'Observatoire permanent de la sécurité des systèmes d'informations des établissements et services du secteur médico-social (OPSSIMS) a été publié le 18 avril et est téléchargeable sur le site esante.gouv.fr. Il vise à « fournir une première évaluation du niveau de risque et de maturité cyber au sein de la structure, afin d'identifier des axes d'amélioration ».

7:35

Le centre d'imagerie du Gâtinais (Imega, groupe Vidi), a ouvert un centre à Boigny-sur-Bionne (45), informe La République du Centre.
18 Avr

16:00

RECIST 1.1 reste la norme pour évaluer la réponse tumorale, notamment pour les métastases hépatiques après traitement systémique. Les modifications au scanner et en IRM suggérant une nécrose, une fibrose, des calcifications et une hémorragie, peuvent être utilisées comme indicateurs supplémentaires de la réponse tumorale.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR