Association

« Corail répond à une vraie attente chez les radiologues libéraux »

Créée fin février 2023, l’association Corail a pour but de fédérer les radiologues libéraux face à la financiarisation de la profession. Paul-Gydéon Ritvo, président de l’UNIR et interne en radiologie, est à l’origine de l’initiative.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 21/03/23 à 8:00, mise à jour le 22/09/23 à 17:24 Lecture 3 min.

« Corail monte très vite, nous serons probablement à 1000 adhérents à l'été », s'enthousiasme l'interne Paul-Gydéon Ritvo, à l'origine de l'association. © Paul-Gydéon Ritvo

Docteur Imago / Qu’est-ce que l’association Corail (Collectif pour une radiologie indépendante et libre), dont les adhésions ont ouvert fin février 2023 ?

Paul-Gydéon Ritvo / C’est une association ouverte à tous les radiologues et internes en DES de radiologie. Alors que la financiarisation en radiologie progresse à grands pas, nous avons réfléchi, avec quelques internes, à des solutions pour ralentir ce mouvement. Nous pensons en effet qu’il fait peser un risque de perte d’indépendance du radiologue et de baisse de la qualité des soins, craintes que partagent l’Académie de médecine, la Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR) et de nombreux acteurs. Nous avons lancé un premier groupe Whatsapp en août 2022, puis un deuxième après quelques mois, qui regroupe aujourd’hui 1 600 radiologues et internes intéressés par la défense de la radiologie indépendante. Face à l’ampleur prise par notre initiative, nous avons créé l’association Corail.

D. I. / Quels sont vos modes d’actio

Il vous reste 77% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

OFFRE DÉCOUVERTE

11€

pendant 1 mois
puis 23 €/mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

François Mallordy

Discussion

2 commentaires

Commenter cet article
  1. Verzaux LaurentIl est effectivement grand temps que la profession réagisse et sorte enfin du déni de réalité Au risque de jouer les Cassandre, permettez-moi de rappeler ici les alertes exprimées et réitérées. En 2008 en assemblée générale de la FNMR, j’alertais à propos des textes qui préparaient la dégradation du statut de médecin, au profit de professionnel de santé, remplaçant le médecin de garde par « l’effecteur mobile » ! Le président de l’époque a considéré que j’étais en burn out ! Président de la SFR en 2010 et 2011, nous avons avec le Pr Jean-Pierre Pruvo secrétaire général agi et obtenu que le nombre de radiologues en formation passe de 900 à 1200 afin qu’ils puissent irriguer de leurs compétences l’ensemble des territoires. Ce n’était pas pour qu’ils trouvent à l’issue de leur formation des conditions d’exercice dégradées et sur lesquelles ils n’auraient aucune maitrise. En décembre 2018 j’ai à nouveau alerté dans le JIDI Vol 1 N°6 doi : 10.1016/j.jidi.2018.11.001 , « la Radiologie, une spécialité en danger ? » Depuis 2017 avec VIDI et VIDI Imagerie nous proposons et construisons une solution alternative afin d’assurer la transition générationnelle, c’est le sens de notre démarche et de notre engagement quoiqu’en disent ou pensent nos détracteurs
    Il y a 1 an
  2. Christian DelgoffeC’est David contre Goliath mais les combats les plus difficiles sont aussi les plus beaux ! J’aime cette reflexion de Benjamin Franklin Ceux qui abandonneraient la liberté essentielle pour acheter un peu de sécurité temporaire ne méritent ni la liberté ni la sécurité .
    Il y a 1 an

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

13:53

Chez 33 enfants atteints de scoliose idiopathique, Une IRM en temps réel du rachis réalisée sur un appareil 3 T a donné des résultats équivalents à la radiographie pour l'évaluation de l'angle de Cobb, du degré de rotation et du score de Risser, rapporte un article de Pediatric Radiology.

7:30

06 Mai

16:07

Une étude a relevé des « différences significatives » de résultats entre deux solutions commerciales d'IA pour le calcul automatique des volumes du noyau et de la pénombre ischémique chez des patients atteints d'AVC (Viz.ai et RAPID.AI). Les chercheurs n'ont toutefois pas constaté de différence entre les deux logiciels dans l'évaluation de l'éligibilité à la thrombectomie selon les critères DEFUSE-3.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR