Témoignage

« Dans mon centre, je peux avoir un scanner dans les trois jours et une IRM dans la semaine »

Mostefa Bennamoun est oncologue à l’Institut mutualiste Montsouris, à Paris et témoigne des difficultés que rencontrent certains patients qui doivent passer des examens d’imagerie en coupes. Plus que l’accès aux machines, c’est la disponibilité de l’expertise médicale qui est pour lui le principal écueil.

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Le 14/12/21 à 8:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:22 Lecture 3 min.

« Dans mon centre, je peux avoir un scanner dans les trois jours et une IRM dans la semaine ; ce sont des délais raisonnables », estime l'oncologue Mostefa Bennamoun. D. R.

Docteur imago / En tant qu’oncologue, rencontrez-vous des difficultés pour accéder à l’imagerie lourde ?

Mostefa Bennamoun / En région parisienne, l’offre est assez fournie. Nous accédons facilement au scanner, à l’IRM et à toute l’imagerie échographique et radiographique. Je ne suis pas sûr que le parc d’équipements soit si sinistré que ça. Dans mon centre, je peux avoir un scanner dans les trois jours et une IRM dans la semaine ; ce sont des délais raisonnables. Il y a toutefois quelques bémols sur des choses très spécialisées, par exemple l’IRM cérébrale. Cela dépend surtout de la compétence médicale disponible, c’est-à-dire les gens capables d’interpréter l’examen rapidement et de façon experte. L’accès à l’imagerie lourde devient plus difficile lorsqu’on sort de la région parisienne ou des grandes agglomérations. Là, les malades et les collègues ont beaucoup plus de difficultés.

D. I. / C’est donc l’accès à l’expertise, plus qu’aux équipements d’imagerie, qui vous pose des problèmes

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Carla Ferrand

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