Audit FNMR

Des progrès et des dérives en téléradiologie

Une session des JFR 2021 a fait le point sur l’état de la téléradiologie en France. Malgré quelques évolutions favorables, de nombreuses pratiques iraient encore à l’encontre de la charte élaborée par le G4.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 25/10/21 à 7:00, mise à jour hier à 14:12 Lecture 5 min.

« À force de secouer le cocotier, on a l’impression qu’il s’est quand même passé des choses ! », constate Jean-Christophe Delesalle. © J. H.

En 2018, la Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR) publiait un audit sur la téléradiologie en France. À l’époque, Jean-Christophe Delesalle, responsable de la commission informatique du syndicat, rédige un article dans lequel il alerte sur les « dérives » de certains acteurs de l’imagerie à distance. Samedi 9 octobre 2021, il est revenu sur ses analyses et a fait le point sur la situation actuelle au cours d’une session des Journées francophones de radiologie.

Un dumping tarifaire et pas de contrôle des demandes

Pêle-mêle, l’audit de la FNMR dénonce l’exclusion des radiologues libéraux de territoire dans les appels d’offres au profit des sociétés commerciales de téléradiologie, un « dumping tarifaire » de ces dernières, une absence de contrôle des demandes d’examens, le reflux potentiel de l’activité programmée vers la permanence des soins et des pratiques contractuelles à la limite de la légalité et de la déontologie : « Des contrats désignent l’acte de téléradiologie comm

Il vous reste 86% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

11 Déc

7:18

L’administration de glucagon et d’hyoscine-butylbromure ainsi que le volume de la vessie, n’ont montré aucune association significative avec les artefacts de mouvement lors de l’IRM prostatique T2W. De fait l’utilisation régulière d’antispasmodiques et le vidage de la vessie peuvent être reconsidérés lors de l’IRM prostatique, indique une revue systématique qui souligne la nécessité de stratégies de dosage personnalisées en scanner avec contraste amélioré.

7:30

Une étude a quantifié l'ampleur et l'évolution de l'utilisation des produits de contraste chez les bénéficiaires du programme Medicare aux États-Unis (environ 13,5 milliards de mL administrés entre 2011 et 2024). Elle montre également qu'une catégorie d'examens d'imagerie représente la majeure partie de ce volume.
09 Déc

16:00

L'entreprise Agfa annonce la suppression de 145 postes en Belgique, due à l'accélération du déclin du film radiologique sur le marché mondial (communiqué).
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR