Pourquoi les statuts « hospitaliers » (H) et « hospitalo-universitaires » (HU) sont-ils si hétérogènes ? L’Inter syndicat national des chefs de clinique et assistants (ISNCCA) pose cette question dans un communiqué du 5 mars et lance plusieurs propositions pour aplanir les différences.
Aligner la rémunération de la permanence des soins
Il demande notamment la même rémunération pour la permanence des soins entre les assistants (H) et les chefs de clinique (HU). « L’objectif serait de calquer la rémunération des premiers sur celle des seconds. Pour les assistants, la garde est payée aux alentours de 230 euros. Pour les chefs de clinique, c’est plutôt 450 euros, indique Emanuel Loeb, président de l’ISNCCA. En fin de mois, ce sont des différences qui pèsent et cela entraîne parfois une attractivité du statut HU pour des raisons autres qu’une appétence particulière pour des missions d’enseignement ou de recherche. » Avec cette proposition, le syndicat espère voir rééquilibrer la rémunération

Discussion
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herve verdotAu secteur publique une activité d’expertise ,d’enseignement et de recherche et au secteur privé une activité de masse et de dépistage ,pour moi il n’y a rien de nouveau ce modèle est en place depuis 40 ans et ça marchait pas si mal jusqu’au jour où les libéraux ont voulu concurrencer l’hopital et vice-versa.
Il faut effectivement que chaque secteur reprenne sa place avec des moyens décents et des systèmes de financement adaptés .
Le paiement a l’acte ,pour le privé reste, malgré ses défauts ,le meilleur moyen de produire une activité de masse pour un coût raisonnable .
Pour le secteur publique le paiement à l’acte n’est pas adapté , mais une dose de rémunération variable à la performance me semble indispensable pour valoriser les équipes les plus dynamiques.
Il faut aussi valoriser l’expertise ,nombre de praticiens hospitaliers ( parfois libéraux aussi )effectuent à longueur d’année des relectures d’actes d’imagerie sans aucune gratification,ce n’est pas normal .
Il y a 8 ans
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