Bonnes pratiques

Des recommandations pour améliorer la qualité des demandes et des comptes rendus d’imagerie

Dans un récent rapport, l’Académie nationale de médecine propose des solutions pour améliorer les relations entre les radiologues et les cliniciens, grâce à des demandes suffisamment renseignées, des comptes rendus structurés et des outils informatiques performants.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 12/05/21 à 7:00, mise à jour hier à 15:06 Lecture 3 min.

Dans son analyse, l’Académie constate notamment que les demandes d’imagerie « sont trop souvent indigentes » (photo d'illustration). D. R.

Dans un texte adopté le 9 mars 2021, l’Académie nationale de médecine analyse les relations entre la clinique et l'imagerie, et présente quatre recommandations qui permettraient d’améliorer la qualité des demandes d’examens, des comptes rendus et de la transmission des images.

Des demandes « indigentes »

L’Académie constate dans un premier temps que les demandes d’imagerie « sont trop souvent indigentes » et cite les résultats d’une enquête selon laquelle une demande d’imagerie sur sept est libellée dans les règles. « En pratique quotidienne, elles se bornent le plus souvent à préciser la nature de l’examen souhaité par le clinicien ainsi que la zone à étudier sans décrire le ou les problèmes cliniques qui incitent ce dernier à demander cet examen ni les renseignements qu’il en attend », mentionne le rapport.

Des généralistes pris par le temps

Ce phénomène serait notamment dû au manque de temps des médecins généralistes, dont la consultation dure en moyenne 15 minutes. « Difficile dans ce

Il vous reste 81% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

OFFRE DÉCOUVERTE

11€

pendant 1 mois
puis 23 €/mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

17 Mai

16:00

Le constructeur GE HealthCare a dévoilé sa nouvelle IRM 3 T dédiée à l'imagerie cérébrale, spécialement conçue pour « faire avancer la recherche en IRM dans les procédures complexes en neurologie, oncologie et psychiatrie ». L’équipement est en attente de l'autorisation de la FDA et n’a pas encore le marquage CE, annonce GE HealthCare dans un communiqué.

13:30

Le scanner thoracique à très faible dose offre une grande précision dans la détection des anomalies pulmonaires post-COVID par rapport à un scanner à dose standard à moins d’un dixième de la dose de rayonnement. Il constitue donc une alternative pour le suivi des patients post-COVID, conclut une étude parue dans European Radiology.

7:30

Une étude publiée dans The Lancet Regional Health Western Pacific a identifié des anomalies cérébrales sur les IRM de personnes ayant eu des cas modérés à graves de Covid-19. Ces patients continuent de souffrir de troubles cognitifs, de symptômes psychiatriques et neurologiques et d’altérations fonctionnelles cérébrales, même après 2 ans d’infection, suggèrent les chercheurs.
16 Mai

16:01

L'IRM a une meilleure sensibilité et une spécificité égale à l'échographie transvaginale dans le diagnostic de l'endométriose profonde touchant la cloison recto-vaginale, selon une méta-analyse de huit articles portant sur 721 patientes (lien vers l'étude).
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR