Hervé Brisse, président de la SFIPP

« En radiopédiatrie, c’est la fibre clinique qui compte »

La radiopédiatrie manque de bras et peine à susciter des vocations. Pour Hervé Brisse, chef du département d'imagerie de l'Institut Curie et président de la Société francophone d'imagerie pédiatrique et prénatale (SFIPP), cette désaffection tient en particulier à la mauvaise cotation des actes et au manque de valorisation de la discipline à l’université.

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Le 25/01/22 à 8:00, mise à jour aujourd'hui à 15:08 Lecture 4 min.

« La radiopédiatrie a besoin d’être entendue, d’avoir de jeunes recrues bien formées, d’être reconnue et valorisée, tant au niveau universitaire que dans la codification des actes », estime Hervé Brisse. © Alexandre Lescure

Docteur Imago / Comment expliquer les difficultés actuelles de la radiopédiatrie ?

Hervé Brisse / L’ensemble de pédiatrie est dans une situation difficile. La première raison est qu’elle n’a jamais été considérée comme très rentable en matière d’activité professionnelle. Il y a peut-être aussi une forme de déni : un enfant n’est pas censé être malade. Pour les tutelles, pour les politiques, pour la population générale, c’est rare que l’on mette l’accent sur la pédiatrie. De plus, c’est une discipline qui est beaucoup pratiquée dans les hôpitaux, qui connaissent une crise de vocation. Un cercle vicieux s’est enclenché depuis une quinzaine d’années : plus la spécialité est difficile à gérer à l’hôpital, moins elle va attirer les étudiants et les internes. Il y a donc de moins en moins de spécialistes formés.

D. I. / Pourquoi la radiopédiatrie peine-t-elle à faire naître des vocations chez les jeunes ?

H. B. / Déjà, il faut être sûr que les internes de radiologie passent tous en radiopédiatr

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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18 Avr

16:00

RECIST 1.1 reste la norme pour évaluer la réponse tumorale, notamment pour les métastases hépatiques après traitement systémique. Les modifications au scanner et en IRM suggérant une nécrose, une fibrose, des calcifications et une hémorragie, peuvent être utilisées comme indicateurs supplémentaires de la réponse tumorale.

15:44

Des chercheurs ont examiné pour la première fois les tendances temporelles chez les patients subissant régulièrement un examen de scanner. Ces derniers ont observé une modification des pratiques d’imagerie depuis 2020, avec un taux d’examens récurrents en baisse après 2020 et une dose efficace médiane qui a augmenté après 2020 par rapport à avant 2020. (Étude).

13:15

L'arrêté du 11 avril 2025 renouvelle l'inscription du stent retriever ERIC®, fabriqué par la société MICROVENTION Europe, sur la liste des produits et prestations remboursables (LPPR) prévue à l'article L. 165-1 du Code de la sécurité sociale.

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Le scanner du centre hospitalier de La Ferté-Macé (Orne) sera mis en service le jeudi 24 avril 2025, a annoncé le groupement hospitalier de territoire des Collines de Normandie dans un communiqué publié le 14 avril. Source : Ouest France.
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