8e session de formation de la Société européenne d’uroradiologie

« Grâce à l’IRM de la prostate, on diminue énormément les indications des biopsies »

La faculté de médecine de Lille accueille les 22 et 23 juin 2018 la 8e session de formation de la société européenne d'uroradiologie (ESUR). Le rendez-vous sera dédié à l’IRM de la prostate, notamment à son apport diagnostique. Entretien avec Philippe Puech, chef du service d'imagerie néphro-urologique du CHRU de Lille et responsable du comité organisateur.

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Le 15/05/18 à 7:00, mise à jour hier à 15:09 Lecture 2 min.

Le radiologue lillois Philippe Puech, spécialiste de l'imagerie de la prostate, est le responsable du comité d'organisation de la 8e session de formation de l'ESUR. D. R.

Docteur Imago / Ces journées sur l’IRM de la prostate organisées par l’ESUR s’adressent aux radiologues mais espèrent aussi attirer des urologues et oncologues…

Philippe Puech / Elles sont ouvertes à toutes les spécialités qui font de l’imagerie de la prostate. Les urologues et certains oncologues doivent avoir un certain niveau de formation à la lecture des IRM pour se repérer dans l’examen. Cela peut donc les intéresser.

D. I. / Quelles seront les thématiques mises en avant lors de cette session ?

P. P. / Le sujet principal sera la place de l’IRM, l’indication de l’examen et sa capacité à servir de test de triage pour les biopsies de la prostate. Une étude vient d’être publiée à ce sujet : l’étude PRECISION. Elle montre que l’IRM permet de détecter les tumeurs les plus significatives et donc que les biopsies sont inutiles si elle est normale. De plus en plus, les urologues ne proposent de faire une biopsie que si l’IRM est suspecte. C’est très important car on diminue énormément les in

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Carla Ferrand

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