Cancer du sein

« Il est logique de proposer la poursuite du dépistage si l’espérance de vie dépasse 10 ans »

Le dépistage du cancer du sein était au centre des attentions au congrès 2019 de la Société d’imagerie de la femme, à Lille. Il fut notamment question de sa poursuite après 75 ans.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 27/06/19 à 15:00, mise à jour hier à 14:11 Lecture 2 min.

Lors d’une session du congrès de la SIFEM consacrée à l’imagerie des âges extrêmes, la radiologue Anne Tardivon a encouragé ses consœurs et confrères à dialoguer avec les patientes sur le dépistage après 74 ans. © C. F.

En France, 22 % des femmes atteintes de cancer du sein chaque année ont plus de 75 ans. Sur les 11 000 décès annuels que cause cette pathologie, 48 % concernent des femmes de cette tranche d’âge. Chez ces dernières, la survie nette à 10 ans au cancer du sein est de 65 % contre 83 % chez les 45-54 ans. Selon Anne Tardivon, radiologue à l’institut Curie (Paris), ces données, présentées lors du congrès 2019 de la Société d’imagerie de la femme (SIFEM) 1, poussent à réfléchir à la poursuite du dépistage du cancer du sein après 75 ans.

Une population de plus en plus nombreuse

D’après elle, le vieillissement de la population pourrait en effet entraîner un changement de pratique et de mentalité en matière de diagnostic. « 11 % des Françaises sont âgées de plus de 75 ans. Durant les prochaines décennies, ce groupe de population va croître et son espérance de vie va augmenter. » Dans cette configuration, souligne-t-elle, la collaboration pluridisciplinaire en sénologie est fondamentale : « Il fau

Il vous reste 73% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Notes

1. Données présentées par Marie-Guy Depuydt, gériatre au sein du département de cancérologie sénologique du centre Oscar-Lambret, à Lille (59), lors du congrès de la Société d’imagerie de la femme (SIFEM), qui s’est tenu du 13 au 15 juin à Lille.

Auteurs

Carla Ferrand

Bibliographie

  1. Sinclair N., Littenberg B., Geller B. et coll., « Accuracy of Screening Mammography in Older Women », American Journal of Roentgenology, novembre 2011, vol. 197, n° 5. DOI : 10.2214/AJR.10.5442.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

13:31

Un réseau de neurones convolutifs (CNN) a été entraîné à détecter automatiquement les zones floues en mammographie dans des régions pertinentes pour le diagnostic. Ce modèle, s'il était implémenté en pratique clinique, pourrait fournir un retour utile aux MERM afin de réaliser rapidement de meilleures prises de vue qui soient de haute qualité, selon une étude rétrospective.

7:31

Un état de l'art en français sur la biopsie pulmonaire percutanée sous scanner présentant ses indications, ses contre-indications et les bonnes pratiques dans ce domaine a été publié le 14 novembre en accès libre dans le Journal d'imagerie diagnostique et interventionnelle.
20 Nov

16:01

Les séquences ciné en IRM cardiaque reconstruites par apprentissage profond et acquises sur trois cycles cardiaques permettent de réduire le temps d’acquisition de plus de 50 % par rapport à la séquence référence sans apprentissage profond, et le tout sans différence dans la qualité d'image, selon une étude prospective menée sur 55 volontaires sains en IRM 1,5 T.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR