Valorisation en radiopédiatrie

« Il faut arrêter de penser que l’on doit être rentables »

La valorisation des actes est une problématique critique en radiopédiatrie. Les déficiences dans ce domaine constituent un désagrément de taille pour les jeunes qui découvrent cette discipline.

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Le 24/01/22 à 16:00, mise à jour hier à 15:10 Lecture 2 min.

La sous-valorisation de la radiopédiatrie est l'un des facteurs qui plombent l'attractivité de la surspécialité (photo d'illustration). D. R.

Dans une tribune publiée dans Le Monde le 28 novembre, des radiopédiatres décrivent la grave crise que traverse la surspécialité. Ils demandent notamment une meilleure valorisation des actes non irradiants, et dénoncent une situation « aggravée par une politique budgétaire globale purement comptable, visant à limiter les coûts, mais sans véritable développement d’autres solutions viables et valorisées, sans véritable politique de pertinence. » Les radiopédiatres sont une denrée rare et leurs compétences sont recherchées, « mais paradoxalement la surspécialité est sous-valorisée », confirme Baptiste Morel, chef du service de radiologie pédiatrique au CHU de Tours (37).

Cotation inadaptée

« Les modificateurs pédiatriques ont été instaurés il y a très longtemps pour la radiographie et le scanner, alors qu’aujourd’hui, l’activité est centrée sur l’échographie et l’IRM, explique Hervé Brisse, radiopédiatre à l’Institut Curie et président de la Société francophone d’imagerie pédiatrique et pré

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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03 Juil

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L'utilisation du gadopiclénol pourrait faciliter la réduction de l'exposition cumulative au gadolinium chez les enfants qui passent des examens IRM en série. Selon une étude rétrospective basée sur l’analyse de 38 cas par 2 neuroradiologues, l’agent macrocyclique à haute relaxivité permet des résultats semblables de ratio de contraste comparé aux autres agents disponibles sur le marché.

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Souvent confrontés au stress à l'incertitude, les soignants qui accompagnent les enfants lors d'examens d’imagerie médicale peuvent avoir des difficultés à fournir un soutien efficace, selon une étude publiée dans Radiography. La revue systématique, qui s’est focalisée sur 18 études anglaises, estime nécessaire d’effectuer des recherches supplémentaires pour élaborer des « stratégies ciblées qui améliorent les expériences des soignants ».

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La HAS a procédé au renouvellement des membres de la commission recommandations, pertinence, parcours et indicateurs (CRPPI), a-t-elle indiqué dans un communiqué. Six nouveaux membres rejoignent les 18 dont le mandat a été reconduit. Les membres sont nommés pour une durée de trois ans. La première réunion a eu lieu ce mardi 24 juin.

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L’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité, le 23 juin 2025, une proposition de loi créant un registre national des cancers. Celui ci vise à centraliser les données épidémiologiques pour améliorer prévention, dépistage et prise en charge, indique vie-publique.fr 

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La Société belge de radiologie dénonce dans une note la politique menée depuis 2020 par le ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke, notamment la généralisation du tiers payant, qui entraînerait « une perte d'efficacité, une surcharge chronique du système et une dégradation visible de la qualité des soins ».
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