Intelligence artificielle et médecine libérale

« Il faut garder les algorithmes sous surveillance »

Lors du séminaire de la Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR), qui s'est tenu le 2 juin dernier à Lyon, Robert Lavayssière a appelé ses confrères à garder un œil critique sur l’intelligence artificielle.

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Le 15/06/18 à 15:00, mise à jour hier à 15:20 Lecture 1 min.

Robert Lavayssière enjoint les radiologues libéraux à bien choisir leurs fournisseurs dans le domaine de l’intelligence artificielle. © S. B.

Comment les libéraux doivent-ils se préparer à accueillir l’intelligence artificielle (IA) ? La question était au menu du séminaire organisé le 2 juin par la Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR). Robert Lavayssière, vice-président de l’organisation, s’est chargé d'y répondre.

« La machine ne sait pas pourquoi elle arrive à un résultat »

D’après lui, il faut garder à l’esprit que les nouveaux outils basés sur l’intelligence artificielle ne raisonnent pas de façon transparente. « Nous utilisons l’apprentissage machine à travers la reconnaissance vocale, de formes, d'images, etc., depuis une trentaine d'années. Nous la maîtrisons bien. En revanche, pour le deep learning (apprentissage profond), c'est plus flou », explique-t-il. L'intelligence artificielle répond à une tâche bien précise mais ne détaille pas la façon dont elle y parvient. « La machine est programmée pour arriver à un résultat mais elle ne sait pas pourquoi elle y arrive ».

Garder le contrôle

Dans ce contexte, R

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Sihem Boultif

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