Cancer du sein

La « défavorisation sociale » n’est pas la cause majeure des disparités régionales de participation au dépistage organisé

D’après une étude de Santé Publique France, les femmes qui vivent dans les environnements les plus riches et les plus pauvres participent moins que les autres au dépistage organisé du cancer du sein. Le milieu social ne serait cependant pas « l’influence majeure » des variations géographiques du taux de participation, qui vont du simple au double.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 04/09/18 à 15:00, mise à jour aujourd'hui à 15:18 Lecture 3 min.

Selon Santé Publique France, « la défavorisation sociale a une influence sur la participation au dépistage organisé du cancer du sein mais elle n’est pas majeure sur les variations géographiques observées ». © C. F. Photo d'illustration

L’environnement social influence l’adhésion au dépistage organisé du cancer du sein mais pas tant que ça, d’après Santé publique France. Dans un article paru dans la revue Preventive Medicine [1], l’organisme conclut en effet que la richesse du lieu de résidence n’explique qu’en partie les disparités géographiques des taux de participation.

Une photographie de l’ensemble des départements

Les auteurs de l’étude ont travaillé sur des données collectées dans les structures de gestion départementales du programme de dépistage. Elles concernent 4 805 390 femmes de 95 départements sur la période 2013-2014. « L’objectif était de faire une photographie de l’ensemble des départements, explique Agnès Rogel, épidémiologiste en charge de l’évaluation de la performance du programme de dépistage organisé. La participation en France n’est pas très élevée par rapport à d’autres pays et nous essayons d’en comprendre les raisons. »

D’importantes variations géographiques

D’après les données collectées, la pa

Il vous reste 76% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

09 Mai

16:00

La start-up Chipiron vient de boucler une nouvelle levée de fonds de 15 millions d'euros pour terminer la R & D de sa technologie d'IRM ultra bas champ, rapporte L'Usine digitale. Selon le média, cette levée de fonds permettra notamment de fabriquer un troisième prototype et démarrer des essais cliniques, pour viser une future commercialisation d'abord aux États-Unis, puis en Europe. Il y a deux ans, le cofondateur de Chipiron avait confié à Docteur Imago ses objectifs pour développer une IRM à 1 mT.

13:30

Un nouveau centre d'imagerie médicale a ouvert le lundi 5 mai à Neufchâtel-en-Bray (76), selon le média en ligne actu.fr. Résultant du déménagement d'un cabinet dans de nouveaux locaux, ce changement s'accompagne de l'installation de nouvelles modalités, scanner et IRM.

7:30

La société australienne Telix Pharmaceuticals a annoncé le 29 avril avoir obtenu de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) l'autorisation de mise sur le marché (AMM) en France de son agent de TEP Illuccix®(kit pour la préparation de 68Ga-PSMA-11) pour la détection et la localisation de lésions positives au PSMA chez des patients adultes souffrant de cancer de la prostate (indications précisées dans le communiqué ci-joint).
07 Mai

16:00

La clinique de l’Estrée à Stains (93) s'est dotée d'une IRM à champ ouvert, annonce le groupe Elsan (communiqué).
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR