Après les urgentistes, c'est au tour des manips du secteur public de faire entendre leurs doléances. Dans plusieurs hôpitaux, dont ceux de Nice (06) et de Bayonne (64), ils sont en grève depuis plusieurs semaines pour réclamer des augmentations de salaires et de meilleures conditions de travail.
Ils réclament la prime de risque aux urgences
C’est la « prime Buzyn », du nom de la ministre des Solidarités et de la Santé, qui a mis le feu aux poudres : les manipulateurs demandent à percevoir eux aussi cette prime de risque de 100 euros versée depuis le 1er juillet au personnel des urgences. « De nombreux manipulateurs sont affectés au sein des services d’imagerie des urgences, de jour comme de nuit, et ne comprennent pas la différence de traitement qui s’opère entre eux et leurs collègues infirmiers, aides-soignants, brancardiers, etc. », argumente Fabien Voix, président de l’Association française du personnel paramédical d’électroradiologie (AFPPE), dans une lettre adressée à la ministre.
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