GHT et manipulateurs d'électroradiologie médicale

« La mobilité détruira l’esprit d’équipe entre les manips »

Représentant syndical CGT au centre hospitalier du Mans (72), Philippe Keravec craint que les GHT et leurs objectifs de centralisation ne dégradent les conditions de travail des manipulateurs d'électroradiologie médicale, en même temps que la qualité du service rendu aux patients.

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Le 06/01/17 à 12:30, mise à jour aujourd'hui à 15:27 Lecture 1 min.

Philippe Keravec redoute que les manips soient forcés à se déplacer en fonction de l’activité qui sera menée dans tel ou tel établissement (photo d'illustration). © C. F.

Docteur imago / Quelles pourraient être les conséquences des GHT sur l’organisation des services d’imagerie ?

Philippe Keravec / Les services d’imagerie médicale vont devoir travailler de manière centralisée, dans le cadre d’un pôle interétablissements, avec une mise en commun des équipements lourds et de la gestion du personnel. Pour chapeauter l’ensemble, il y aura un chef de pôle qui répartira les activités en fonction des nécessités. Notre crainte, c’est que l’activité principale soit concentrée sur l’établissement support, tandis que les autres établissements se contentent de faire du « tout–venant » ou des examens sans grosse spécialité. Le risque pour les usagers, c’est la perte de cette notion de proximité, surtout dans le monde rural.

Philippe KERAVEC, Représentant syndical CGT au centre hospitalier du Mans (72) D. R.

D. I. / Quel serait l’impact sur les activités des manipulateurs radio

P. K. / Le risque pour les manipulateurs d’électroradiologie médicale, c’est qu’ils vont être amenés à bouger et à être mobiles en fonction de l’activité qui sera menée dans tel

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Article initialement publié dans Manip info n° 94

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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