Réglementation

La réforme des PDC rebat les cartes de la radiologie

Officiellement mise en place le 1 avril 2024, la réforme des produits de contraste a créé en un an des mutations dans le monde l’imagerie avec l’arrivée de nouveaux fournisseurs et centrales d’achat, des changements d’usages, des refontes de prix et la réorientation d’examens injectés.

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Le 15/05/25 à 7:00, mise à jour le 23/05/25 à 20:02 Lecture 9 min.

Depuis la réforme, les cabinets et services de radiologie doivent fournir les produits de contraste pour leurs examens de scanner et d’IRM (photo d'illustration). © Jérôme Hoff

Un peu plus d’un an après la mise en place de la réforme des produits de contraste, l’heure est au bilan. Les cabinets et services de radiologie, qui doivent désormais fournir les produits de contraste pour leurs examens de scanner et d’IRM, font le constat des transformations engendrées par cette nouvelle organisation.

Des économies à la clé

À l’origine, la réforme des produits de contraste devait permettre de faire économiser à l’assurance maladie environ 120 millions d'euros par an. Mais un an après sa mise en place, la somme reste à confirmer. « Nous n’avons pas les chiffres globaux, mais en tous cas, sur le plan purement médical, les bonnes indications d'injection sont parfaitement respectées par l'immense majorité des radiologues, observe Philippe Coquel, radiologue libéral et secrétaire général adjoint de la FNMR. En changeant nos techniques, au scanner et en IRM, on arrive à faire facilement des économies de produit et surtout à optimiser les examens, ce qui est bénéfique pou

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Notes

1 : Le Comité interdisciplinaire de recherche et de travail sur les agents de contraste en imagerie (CIRTACI), un groupe de travail de la Société française de radiologie (SFR).

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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23 Juil

16:51

Le congrès de la Cardiovascular and Interventional Radiological Society of Europe (CIRSE) 2025 se tiendra du 13 au 17 Septembre 2025 à l’International Convention Centre de Barcelone. Les inscriptions sont accessibles ici.

7:19

Des séquences 3D isovolumétriques pondérées en T1 et en T2 du cerveau et du corps, sont au minimum recommandées en IRM post-mortem, suite à une enquête menée entre juillet à novembre 2024, par le groupe de travail post-mortem de la Société européenne de radiologie pédiatrique.
22 Juil

16:00

L'intensité maximale du signal dans les images cliniques pondérées T1 est associée à des concentrations de gadolinium plus faibles avec le gadopiclénol qu'avec les autres produits gadolinés, quelle que soit l'intensité du champ (étude).

14:00

La Société européenne de radiologie pédiatrique publie ses recommandations sur le protocole clinique d'IRM post-mortem fœtale et néonatale. Au minimum, des séquences isovolumétriques 3D pondérées en T1 et T2 du cerveau et du corps doivent être réalisées (étude).

7:30

Dans une décision du 22 mai 2025, l’Union nationale des caisses d’assurance maladie (UNCAM), modifie la liste des actes médicaux pris en charge. Parmi les changements : la prise en charge à 100 % d’un scanner thoracique pour le dépistage du cancer du poumon, et l’inscription provisoire d’actes de destruction de lésion de la prostate par ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU).
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