Réglementation

L’ASN met la qualité au cœur de l’organisation radiologique

La décision de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) sur l’assurance qualité en imagerie médicale entrera en vigueur début juillet 2019. Quelles seront ses conséquences sur l’organisation des structures de radiologie et sur les pratiques professionnelles ? L’ASN nous répond.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 25/03/19 à 8:00, mise à jour hier à 14:11 Lecture 6 min.

La décision de l' ASN concerne la radiologie conventionnelle, la scanographie, les pratiques interventionnelles radioguidées, la médecine nucléaire à but diagnostique et la radiologie dentaire (photo d'illustration). © Benjamin Bassereau

Objectif : assurer la justification des actes et l’optimisation des doses délivrées aux patients en imagerie médicale. Dès le 1er juillet 2019, les structures qui emploient des appareils de radiodiagnostic à rayonnements ionisants devront respecter l’obligation d’assurance de la qualité fixée par la décision n° 2019-DC-0660 de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) du 15 janvier 2019. Le texte concerne la radiologie conventionnelle, la scanographie, les pratiques interventionnelles radioguidées, la médecine nucléaire à but diagnostique et la radiologie dentaire. Tous les centres et plateaux d’imagerie devront s’y plier, aussi bien à l’hôpital que dans le secteur libéral.

Une culture qualité à apprivoiser

Des bouleversements sont donc à prévoir pour certaines d’entre elles. « Des centres ont déjà un système d’assurance de la qualité, mais pas tous, loin de là, souligne Jean-Luc Godet, directeur des rayonnements ionisants et de la santé au sein de l'ASN. Pour ceux qui n’en n’ont pas, ce

Il vous reste 88% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

25 Nov

13:30

Ajouter un glossaire, des illustrations ou un résumé rédigé dans un langage simple au compte rendu d'imagerie permet d'améliorer la compréhension des informations par les patients et ainsi d'augmenter leur satisfaction, indique une étude présentée dans European Radiology.

7:30

Alors que la mammographie nécessite une qualité d’image optimale, des chercheurs ont constaté qu’une faible lumière ambiante dans les salles d’acquisition des services d’imagerie mammaire permet une meilleure visibilité, à l’inverse d’une forte lumière ambiante avec des murs blancs autour de l’écran.
22 Nov

16:00

Pour les patients non obèses, l’utilisation combinée d’une faible tension du tube (60 kVp) et d’un nouvel algorithme de reconstruction d’images par apprentissage profond (ClearInfinity, DLIR-CI) peut préserver la qualité de l’image tout en permettant des économies de dose de rayonnement et de produit de contraste pour le scanner aortique (étude).

14:39

La découverte fortuite d’anciens accidents vasculaires cérébraux lors d'examens de scanner permettrait aux cliniciens de mettre en place des mesures qui pourraient bénéficier à 100 000 à 200 000 patients par an aux États-Unis pour prévenir de futurs AVC (étude).
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR