Réglementation

L’ASN met la qualité au cœur de l’organisation radiologique

La décision de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) sur l’assurance qualité en imagerie médicale entrera en vigueur début juillet 2019. Quelles seront ses conséquences sur l’organisation des structures de radiologie et sur les pratiques professionnelles ? L’ASN nous répond.

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Le 25/03/19 à 8:00, mise à jour hier à 14:16 Lecture 6 min.

La décision de l' ASN concerne la radiologie conventionnelle, la scanographie, les pratiques interventionnelles radioguidées, la médecine nucléaire à but diagnostique et la radiologie dentaire (photo d'illustration). © Benjamin Bassereau

Objectif : assurer la justification des actes et l’optimisation des doses délivrées aux patients en imagerie médicale. Dès le 1er juillet 2019, les structures qui emploient des appareils de radiodiagnostic à rayonnements ionisants devront respecter l’obligation d’assurance de la qualité fixée par la décision n° 2019-DC-0660 de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) du 15 janvier 2019. Le texte concerne la radiologie conventionnelle, la scanographie, les pratiques interventionnelles radioguidées, la médecine nucléaire à but diagnostique et la radiologie dentaire. Tous les centres et plateaux d’imagerie devront s’y plier, aussi bien à l’hôpital que dans le secteur libéral.

Une culture qualité à apprivoiser

Des bouleversements sont donc à prévoir pour certaines d’entre elles. « Des centres ont déjà un système d’assurance de la qualité, mais pas tous, loin de là, souligne Jean-Luc Godet, directeur des rayonnements ionisants et de la santé au sein de l'ASN. Pour ceux qui n’en n’ont pas, ce

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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