Accord FNMR-CNAM sur la pertinence

L’Assurance maladie se réjouit de la collaboration avec la profession

Lors d’une session des Journées francophones de radiologie consacrée à la pertinence en pratique libérale, une représentante de la CNAM a expliqué comment la caisse a fait évoluer son approche de la régulation des examens, afin de coller notamment à la stratégie nationale de santé.

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Le 03/04/19 à 7:00, mise à jour aujourd'hui à 15:21 Lecture 3 min.

Nicolas Revel, directeur général de la CNAM et Jean-Philippe Masson, président de la FNMR, lors de la signature de l'accord sur la pertinence des actes d'imagerie (photo d'illustration) © FNMR

Aux dernières Journées francophones de radiologie, le 14 octobre 2018 à Paris, des représentants des radiologues libéraux et de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) ont échangé leurs points de vue sur la pertinence en imagerie médicale. Annelore Coury, directrice déléguée à la gestion et à l’organisation des soins à la CNAM, est revenue sur les conséquences médicales d’une utilisation non maîtrisée des examens : « La non-pertinence fait ressortir des conséquences sanitaires négatives pour les patients et la collectivité, par la surprescription ou, au contraire, la sous-consommation », estime-t-elle, avec l’approbation du président de la Fédération nationale des médecins radiologues, Jean-Philippe Masson.

Des conséquences financières chiffrées en milliards

Le manque de qualité dans le système de soins a aussi des conséquences financières, poursuit l’intervenante : « D’après différentes études, environ 40 milliards de coûts sont liés à la non-qualité chaque année, explique-t-elle

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Benjamin Bassereau

Directeur de la rédaction BOM Presse Clichy

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19 Mai

15:30

La Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF) a publié le 3 mai ses recommandations sur la pneumopathie d'inhalation dans Infectious Diseases Now. Il y est notamment recommandé une imagerie complémentaire pour confirmer le diagnostic, de préférence un scanner thoracique sans injection (ou, en cas d'accès difficile au scanner, une échographie thoracique ou une radiographie thoracique).

11:14

Une étude visant à valider l’efficacité clinique de l’IRM du genou 3-T accélérée de moins de 5 minutes en utilisant l’imagerie parallèle (IP) combinée, l’accélération multicoupe simultanée double et la reconstruction d’image à super-résolution DL contre la chirurgie arthroscopique révèle d’excellentes performances diagnostiques pour détecter les déchirures internes.

7:30

Une étude a comparé les performances de l'IRM ultrarapide par rapport à l’IRM dynamique standard avec contraste (DCE) pour classer les lésions mammaires. L’IRM ultrarapide entraîne une réduction de la visibilité des lésions et n’améliore pas leur classification, constatent les auteurs.
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