Aux dernières Journées francophones de radiologie, le 14 octobre 2018 à Paris, des représentants des radiologues libéraux et de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) ont échangé leurs points de vue sur la pertinence en imagerie médicale. Annelore Coury, directrice déléguée à la gestion et à l’organisation des soins à la CNAM, est revenue sur les conséquences médicales d’une utilisation non maîtrisée des examens : « La non-pertinence fait ressortir des conséquences sanitaires négatives pour les patients et la collectivité, par la surprescription ou, au contraire, la sous-consommation », estime-t-elle, avec l’approbation du président de la Fédération nationale des médecins radiologues, Jean-Philippe Masson.
Des conséquences financières chiffrées en milliards
Le manque de qualité dans le système de soins a aussi des conséquences financières, poursuit l’intervenante : « D’après différentes études, environ 40 milliards de coûts sont liés à la non-qualité chaque année, explique-t-elle
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