Analyse

Le nombre de manips diplômés ne suffit pas à combler les besoins des centres d’imagerie

Les manipulateurs radio sont en effectifs réduits au sein des établissements d’imagerie. Selon certains observateurs, plusieurs facteurs expliqueraient cette pénurie. Alors que de moins en moins d’étudiants sortent diplômés des centres de formations, les besoins en examens d’imagerie quant à eux augmentent.

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Le 17/05/22 à 7:00, mise à jour aujourd'hui à 15:10 Lecture 2 min.

La mission de l’IGAS indique dans son rapport que la diminution de manipulateurs radio serait liée à une « augmentation des abandons ou des échecs en cours de formation » (photo d'illustration). D. R.

Plusieurs raisons expliquent la pénurie de manipulateurs radio dans les structures d'imagerie médicale.

Manque de manipulateurs formés

En 2021, le rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) révélait une situation de pénurie au sein de la profession de manipulateurs radio. Une pénurie dont les causes seraient multifactorielles, explique Laurence Rocher, cheffe de service de l’hôpital Antoine Béclère AP-HP, « Il y a eu, à un moment donné, un nombre insuffisant de manips formés », affirme-telle. Entre 2011 et 2018, le rapport de l’IGAS enregistrait en effet une baisse du nombre de manipulateurs diplômés entrant sur le marché du travail. Ils étaient 676 diplômés en 2011, contre 440 en 2018, selon les chiffres relayés dans le document. « En 2020, tous les centres de formation interrogés évaluent à environ 30 % l’écart entre les étudiants entrant en formation et ceux qui sortent diplômés », indique le rapport. Ce manque d’étudiants formés est également dénoncé par Florence

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Auteurs

Solenn Duplessy

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20 Juin

16:00

La Société européenne de radiologie gastro-intestinale et abdominale (ESGAR) a publié des recommandations pratiques pour le diagnostic et l'évaluation de la réponse au traitement chez les patients souffrant d'une maladie de Crohn luminale. L'entéro-IRM et l'échographie sont les examens radiologiques de première ligne, tandis que le scanner peut être utile en seconde ligne ou dans l'aigu, souligne notamment l'article.

13:30

L'embolisation de l'artère méningée moyenne avec des microparticules pour prévenir la récidive des hématomes sous-duraux chroniques chez les patients déjà traités par chirurgie ne fait pas mieux que la prise en charge standard, selon une étude randomisée multicentrique française (342 patients) parue dans le JAMA. Le professeur de radiologie Laurent Spelle avait déjà indiqué dans nos colonnes des résultats préliminaires négatifs pour cette étude.

7:30

50 personnes ont participé au RI challenge avec 368 posts LinkedIn, a annoncé Mehdi Lebbadi, co-organisateur du défi dédié à mettre en avant la radiologie interventionnelle, que nous avions interrogé à ce sujet. Ces posts ont généré 19 422 « likes », et sont apparus plus de 500 000 fois à l'écran d'utilisateurs LinkedIn. « J'organise actuellement la même chose à l'échelle européenne, juste avant le congrès du CIRSE [la Société européenne de radiologie cardiovasculaire et interventionnelle, NDLR] mi-septembre. L'enthousiasme est déjà palpable », se réjouit le praticien.
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