ECR 2022

Le rôle du physicien médical dans le dépistage du cancer du poumon

À l’ECR 2022, Caro Franck, physicienne médicale en Belgique, a rappelé les bénéfices d'un dépistage précoce du cancer du poumon chez les populations à risques et l’importance d'une collaboration entre physicien et radiologue pour trouver un équilibre entre la qualité de l'image et la radioprotection.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 26/09/22 à 15:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:23 Lecture 2 min.

Caro Franck a insisté sur l'importance de réaliser le scanner de dépistage à basse dose. Capture d'écran ECR 2022

Lors d’une présentation au Congrès européen de radiologie (ECR 2022), le 16 juillet dernier à Vienne, en Autriche, Caro Franck, physicienne médicale au sein du département de radiologie de l’hôpital universitaire d’Anvers, en Belgique, a évoqué l’importance de la détection précoce et du diagnostic du cancer du poumon.

« Une course contre la montre »

Avec environ 1,8 million de décès estimés en 2020 le cancer du poumon demeure la principale cause de décès par cancer, selon l’étude GLOBOCAN [1], a-t-elle rappelé en introduction. Le diagnostic tardif, posé après l’apparition de symptômes, à un stade tumoral avancé, exclut tout traitement curatif. Les populations à risques ont donc tout à gagner à la mise en place d’un dépistage précoce, estime-t-elle. « Nous savons que 85 % des cancers du poumon sont causés par le tabac.  Nous devons donc nous assurer que les fumeurs anciens ou actuels soient dépistées tôt », explique-t-elle.

Les risques des rayonnements

Plusieurs essais démontrent l’efficaci

Il vous reste 68% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Solenn Duplessy

Bibliographie

    Sung H., Ferlay J., Siegel R. L. et coll., « Global cancer statistics 2020: GLOBOCAN Estimates of incidence and mortality worldwide for 36 cancers in 185 countries », CA: A Cancer Journal for Clinicians, février 2021, vol. 71, n° 3, p. 209-249. DOI : 10.3322/caac.21660.

    Aberle D. R., Adame A. M., Berg C. D. et coll., « Reduced lung-cancer mortality with low-dose computed tomographic screening », New England Journal of Medicine, août 2011, vol. 365, n° 5, p. 395-409. DOI : 10.1056/nejmoa1102873

    Becker N., Motsch E., Trotter A. et coll., « Lung cancer mortality reduction by LDCT screening – Results from the randomized german LUSI trial », International Journal of Cancer, mars 2020, vol. 146, n° 6, p. 1503-1513. DOI : 10.1002/ijc.32486.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

21 Fév

13:40

Selon une étude publiée dans Radiology, un algorithme d’apprentissage profond disponible dans le commerce peut permettre des examens IRM de l’épaule de bonne qualité en sept minutes.

7:37

Le parlement a adopté définitivement le budget 2025 de la Sécurité sociale ce 17 février. Il prévoit une hausse des dépenses d’Assurance maladie de 3,4 %, pour atteindre un montant de 265 milliards d’euros.
20 Fév

16:01

L’imagerie des paramètres d’atténuation par ultrasons peut être utilisée pour le dépistage clinique afin d’évaluer la prévalence de la MASLD chez les patients en surpoids ou obèses et de suivre de manière dynamique la progression de la maladie, conclut une étude publiée dans Clinical radiology.

13:31

Le modèle de langage appelé Axpert démontre un potentiel de marquage automatique de l’entérocolite nécrosante sur les comptes-rendus de radiographie abdominale infantile. Cette méthode de marquage peut ainsi servir de cadre pour d’autres modalités d’imagerie et maladies chez les enfants, et les maladies rares chez l’adulte, suggère une étude publiée dans JAMIA Open.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR