La dose efficace moyenne délivrée lors d’un examen d’imagerie pédiatrique a baissé de 34 % entre 2010 et 2015, selon un rapport de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Elle pointe ainsi à 0,43 mSv contre 0,65 mSv cinq ans plus tôt. Selon l’organisme, cette baisse est due à la diminution globale des doses moyennes par acte, elle-même « liée à l’amélioration des techniques et des pratiques ».
La moitié a reçu moins de 0,02 mSv par an
Le document précise cependant que l’exposition est très hétérogène : « La moitié des enfants exposés a reçu une dose efficace annuelle cumulée inférieure ou égale à 0,02 mSv, 95 % reçoivent 1,6 mSv ou moins, tandis que les 5 % restant reçoivent une dose supérieure à 1,6 mSv, avec un maximum observé dans cette étude de 68 mSv », souligne l’IRSN. La catégorie la plus exposée est celle des enfants de moins d’un an. Chez eux, la dose efficace moyenne approche 1 mSv et la dose efficace annuelle médiane est de 0,55 mSv.
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