Organisation des soins

Les équipements lourds rattrapent un peu leur retard

Les autorisations d’équipements lourds supplémentaires délivrées ces derniers mois par certaines ARS illustrent la nécessité de faire évoluer le parc en cohérence avec les besoins de la population. Toutefois, les problématiques de ressources humaines, d’organisation et de pertinence perturbent cet équilibre précaire.

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Le 25/11/21 à 8:00, mise à jour hier à 15:09 Lecture 6 min.

Face à des besoins d’imagerie exponentiels, certaines agences régionales de santé (ARS) ont en effet décidé d’augmenter le nombre de nouvelles autorisations d’installation par rapport aux objectifs définis en 2018 dans le cadre de leur dernier projet régional de santé (PRS) (photo d'illustration). © C. F.

En France, l’accès à l’imagerie lourde est une problématique de plus en plus envahissante du fait de l’augmentation constante du nombre d’examens. Dans un rapport publié en mars 2021, le Syndicat national de l'industrie des technologies médicales (SNITEM) constate que le délai d’attente pour la réalisation d’un examen d’IRM de cancérologie était « très élevé » en 2018, atteignant 32,3 jours, soit 15 de plus que les objectifs fixés par le Plan Cancer 2014-2019 (délai espéré de 20 jours maximum).
La France est moins équipée en scanners et IRM que de nombreux pays. Au sein de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), en 2019, notre pays comptait 15,4 IRM pour un million d’habitants, loin derrière l’Allemagne (34,5 IRM par million d’habitants en 2018), les États-Unis (34,5 en 2020), la Corée du Sud (32 en 2019) et l’Italie (30,2 en 2019). Ce constat se vérifie également pour les scanners avec 18 machines par millions d’habitants en 2019, contre 111 au Japon (2017

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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