Cancer du poumon

Les organisations de radiologues veulent expérimenter le dépistage

La FNMR s’appuie sur les résultats de l’étude NELSON pour demander des expérimentations de dépistage du cancer du poumon en France. De son côté, la Société française de radiologie se dit prête à participer à de tels essais et soutient l’étude CASCADE, qui évaluera les modalités d’un dépistage dans quatre grandes villes.

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Le 04/03/20 à 16:00, mise à jour aujourd'hui à 14:14 Lecture 3 min.

« Nous pourrions lancer une expérimentation dans une ou deux régions puis, en fonction des résultats, mettre en place un cahier des charges national qui serait déployé sur le territoire », explique Jean-Philippe Masson, président de la FNMR. © Virginie Facquet

Depuis la publication des résultats de l’étude NELSON, qui prouvent l’efficacité d’un dépistage du cancer du poumon chez les personnes à risque, les organisations de radiologues redoublent d’efforts pour inciter les autorités mettre en œuvre un tel dispositif en France.

La FNMR relance le ministère

Dans un communiqué de presse du 7 février, la Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR, libéraux), annonce ainsi avoir « saisi » la ministre de la Santé de l’époque, Agnès Buzyn, pour lui demander de mettre en place des expérimentations de dépistage sur le terrain. « Nous proposons depuis plusieurs années des amendements en ce sens dans le cadre des discussions sur les projets de loi de santé et les lois de financement de la Sécurité Sociale, rappelle son président Jean-Philippe Masson. À chaque fois, ils sont retoqués à la demande du gouvernement, qui s’appuie sur l’avis de 2016 de la Haute Autorité de santé. » La HAS a en effet jugé à l’époque que les conditions n’étaient « pas ré

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

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Des chercheurs ont examiné l’association entre la charge allostatique (AL), un indicateur de dysrégulation physiologique liée au stress, et la présence de pathologie maligne lors de biopsies mammaires guidées par imagerie. Les résultats suggèrent qu’une AL plus élevée est liée à un risque accru de pathologie maligne, ce qui pourrait guider des stratégies de dépistage personnalisées, indique une étude publiée dans JACR.

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