Praticiens à diplôme hors Union européenne

Les PADHUE fustigent les retards de traitement de leurs demandes d’autorisations d’exercice

Les praticiens à diplôme hors Union européenne (PADHUE) étaient réunis ce 31 mai devant le ministère de la Santé pour contester le retard pris dans le traitement des dossiers des candidats éligibles au dispositif transitoire d’autorisation d’exercice. Ils dénoncent la précarité de leur statut et mettent en avant leur contribution au fonctionnement des hôpitaux.

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Le 14/06/22 à 7:00, mise à jour aujourd'hui à 15:10 Lecture 2 min.

Les PADHUE dénoncent le retard pris par les agences régionales de santé (ARS) et le centre national de gestion (CNG) dans le traitement des dossiers de demande d’autorisation d’exercice. D. R.

Près de 80 praticiens à diplôme hors Union européenne (PADHUE) se sont rassemblés mardi 31 mai 2022 devant le ministère de la Santé, à l’appel de leur syndicat national (SNPADHUE). Ils ont contesté le retard pris par les agences régionales de santé (ARS) et le centre national de gestion (CNG) dans le traitement des dossiers des PADHUE concernés par le dispositif transitoire d’autorisation d’exercice. Ce dispositif, instauré par un décret paru le 7 août 2020, « prévoit pour tous les PADHUE qui ont exercé dans un établissement de santé pendant au moins deux ans en équivalent temps plein entre 2015 et 2021 et pendant une période entre novembre 2018 et juin 2019 la possibilité de déposer un dossier au niveau de l’ARS de leur région pour les médecins et directement auprès du CNG pour les pharmaciens et dentistes pour obtenir une autorisation d'exercice », explique Farid Slimani, pharmacien à l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP). « Les ARS vont étudier les dossiers et les transm

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Auteurs

Solenn Duplessy

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