Politique de santé

Les promesses de santé du nouveau chef de l’État

Accès aux soins, dépenses, numerus clausus, nouvelles technologies : dans le domaine de la santé, Emmanuel Macron a ciblé durant sa campagne plusieurs thématiques qu’il souhaitait prendre en main. Focus sur les principaux axes qui pourraient évoluer durant son mandat.

Le 01/06/17 à 7:00, mise à jour aujourd'hui à 15:25 Lecture 1 min.

Dans son programme de santé, Emmanuel Macron a prévu de réaliser 15 milliards d’euros d’économies sur 5 ans. Gouvernement français [CC BY-SA 3.0 fr], via Wikimedia Commons

Parmi ses promesses de campagne, le nouveau président de la République, fils de médecins, avait ciblé plusieurs chantiers prioritaires de santé, notamment en s’attaquant à la problématique des déserts médicaux. Dans son programme, il prévoit de doubler le nombre de maisons pluridisciplinaires de santé. D’ici à 2022, ce sont donc 1 000 maisons de santé supplémentaires qui devraient être créées.

Garantir l’accès aux soins et à l’innovation

Dans cette stratégie de désenclavement, le programme prévoit également de développer l’utilisation à la télémédecine, un outil décrit comme « un levier de lutte contre les inégalités sociales et territoriales de santé ». Pour accéder à l’innovation et aux technologies numériques, les structures de soins devraient pouvoir compter sur une aide financière. Pour ce qui est de l’organisation de l’offre de soins, le programme prévoit d’amplifier la création de groupements hospitaliers de territoire (GHT). Une coopération accrue avec le secteur privé est également avancée.

15 milliards d’euros d’économies

Sur le volet économique, le chef de l’État entend mettre l’accent sur la pertinence et l’efficience. Il souhaite parvenir à une maîtrise des dépenses de santé et ainsi réaliser « 15 milliards d’euros d’économies sur 5 ans ». Dans le même temps, 5 milliards d’euros seront consacrés « à un plan d’investissement en soins primaires, dans l’innovation en santé, dans le déploiement de la télémédecine et dans l’hôpital de demain ». Enfin, il entend privilégier un tiers payant « non pas généralisé, mais généralisable, simple et efficace ».

Former plus de médecins

Face aux problèmes de démographie médicale, le numerus clausus est pointé du doigt. Considéré comme « injuste et inefficace », l’ex-candidat Macron envisageait de le revoir pour former plus de praticiens. Une autre nouveauté concernerait directement les étudiants en santé qui devront participer à un « service sanitaire » de 3 mois pour faire de la prévention dans les entreprises et les établissements scolaires.

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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