Avenir de la radiologie

« Les radiologues doivent mener le jeu des technologies disruptives »

Une session du Symposium sur le scanner volumique a fait le point sur « l’impact des technologies disruptives dans les organisations radiologiques ». Le radiologue américain Frank Lexa a invité ses confrères à jouer un rôle moteur face aux innovations qui remettent en cause leur spécialité.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 08/02/18 à 8:00, mise à jour aujourd'hui à 15:21 Lecture 1 min.

En matière de technologies disruptives, « il vaut mieux être celui qui fait changer les choses que celui qui subit le changement », estime le radiologue Frank Lexa. © C. F.

En économie ou en sciences, on qualifie de « disruptive » - du latin « briser », « rompre » - une innovation qui modifie en profondeur un système établi. Le mardi 30 janvier, au Symposium sur le scanner volumique 1, Frank Lexa, professeur de radiologie à l’hôpital universitaire d’Arizona, à Tucson (Etats-Unis), a évoqué ce type de technologies dans le secteur de l’imagerie et leurs effets sur la pratique des radiologues.

Les défis sont nombreux…

Parmi les « disruptions » avec lesquelles les radiologues devront composer, beaucoup remettent en cause leur valeur ajoutée. Entre la concurrence des autres spécialités médicales et l’intelligence artificielle, ils ne manquent pas de défis à relever. Frank Lexa cite notamment l’évolution des technologies « qui permettent aux non-radiologues de faire de l’imagerie », les robots qui peuvent réaliser des procédures interventionnelles, ou encore les systèmes informatiques « capables d’extraire plus d’informations que l’œil humain ».

…mais il faut rest

Il vous reste 53% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Notes

1. Les 29 et 30 janvier 2018 à Nancy.

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Commenter cet article

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

12 Sep

16:00

La biopsie pulmonaire percutanée guidée par ultrasons (US-PLB) sur les patients pédiatriques serait sans rayonnement, sûre et précise d’après des chercheurs de l’hôpital de Beijing (Chine). Selon l’analyse de cohorte rétrospective menée sur 34 patients, l’US-PLB offrirait des conseils « critiques pour la prise de décision clinique ».  

13:29

Chez les patients atteints d'accident vasculaire cérébrale ischémique aigu, subissant une thrombectomie mécanique, mieux prévoir le risque de recanalisation futile serait possible grâce à deux marqueurs d'imagerie : Le scanner sans contraste et l'angioscanner. Selon l’étude parue dans Springer Nature, l’intégration d’un nomogramme grâce à ses données permettrait de faciliter la prise de décision thérapeutique.  

7:18

Jean-Philippe Masson, président de la FNMR, a reçu dans son centre d'imagerie à Carcassonne, le ministre chargé de la Santé et de l’accès aux soins, Yannick Neuder pour évoquer les déserts radiologiques et le protocole proposé par la CNAM. La FNMR a réaffirmé son opposition aux baisses tarifaires prévues et insisté sur la nécessité de mesures de pertinence, annonce la fédération sur le réseaux social Linkedin.
11 Sep

15:00

La reconstruction compensée en mouvement améliorerait « significativement » la qualité subjectives des images en réduisant les artefacts en angioscanner coronaire (CCTA) comparée à la reconstruction standard à 78 % d'intervalle RR. Une technique qui permet, selon l'étude retrospective, une meilleur interprétabilité de l'image diagnostic chez les patients orientés pour CCTA et ce dans la plupart des fréquences cardiaques et des grands vaisseaux (moins de 1,5 mm).
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR