Désertification médicale

Les radiologues fuient le manque de moyens et l’exercice isolé

Loin des grandes villes, les cabinets ferment et les plateaux techniques se vident. Dans un contexte de pénurie de radiologues, les hôpitaux pâtissent de leurs conditions de travail et de leurs rémunérations, quand les structures libérales de proximité souffrent de leur isolement et du manque d’équipement.

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Le 12/12/19 à 16:00, mise à jour aujourd'hui à 15:15 Lecture 3 min.

L'exercice isolé, la charge de travail et le manque d'accès aux équipements dans les cabinets éloignés des grandes villes (ici à Issoire) rebutent les radiologues. D. R.

À la ville comme à l’hôpital, le manque de radiologie dans les territoires est d’abord un manque de radiologues. La profession est en tension, sous les effets conjugués de la hausse de l’activité et des départs en retraite. Sur les 8 736 spécialistes recensés au 1er janvier 2016 par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), près de la moitié avaient plus de 55 ans. « Le nombre d’étudiants a beaucoup baissé et là il remonte très légèrement mais il ne suffira pas à compenser les départs », prévenait Jean-Philippe Masson, le président de la Fédération nationale des médecins radiologues, en 2017 dans nos colonnes.

Pas de solution à court terme

Lui ne croit pas que la suppression du numerus clausus des étudiants en médecine y changera grand-chose. « L’accès en deuxième année dépendra des agences régionales de santé, qui décideront en fonction des besoins des régions et des capacités d’accueil des universités. Or, ces dernières sont déjà pleines, ar

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

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