La radiologie interventionnelle est en plein essor, avec une multiplication des indications, mais la cotation des actes peine à suivre le rythme, d’après ses acteurs. « La comptabilité et le financement sont défaillants aujourd’hui. Cela entraîne un défaut d’accès à ce type d’interventions », a déploré Marc Sapoval, chef du service de radiologie interventionnelle à l’hôpital européen Georges-Pompidou (Paris), lors d’une session des Journées francophones de radiologie 2019.
Des cotations inadaptées voire inexistantes
« En radiologie interventionnelle, nous n’avons pas de groupes homogènes de malades (GHM) chirurgicaux, souligne-t-il. Nous avons peu d’actes classants ; nous n’avons pas de lits ni de séjours en propre. » Les patients sont hébergés dans des services de chirurgie ou de spécialités médicales par organe : « Le séjour n’est donc pas visible puisqu’il est attribué à d’autres services, poursuit Marc Sapoval. Le chaînage entre la consultation de radiologie interventionnelle et le s
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