COVID-19

L’imagerie du cancer s’organise pour éviter la bousculade

Durant la crise du COVID-19, la continuité de la prise en charge des malades était une priorité en cancérologie. Avec les mesures de protection nécessaires, les services d’imagerie reprennent leur activité et s’organisent en vue d’un afflux imminent de patients.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 03/06/20 à 15:00, mise à jour aujourd'hui à 15:13 Lecture 6 min.

Pour absorber l'activité en imagerie, le centre Gustave-Roussy a travaillé en urgence sur l’installation d’un scanner en container avec le constructeur GE Healthcare. La machine devait être mise en service le 3 juin et restera 6 mois sur le parking de l'établissement. © C. F.

Pendant l’épidémie de COVID-19, les centres de lutte contre le cancer ont dû revoir leur fonctionnement pour maintenir les activités essentielles. Comme les autres établissements, ils se sont adaptés pour protéger les patients et les personnels. « Il y avait une notion de vulnérabilité accrue des patients atteints de cancer ; il fallait donc tout faire pour bloquer l’entrée du virus dans l’établissement », indique Pierre Vera, directeur général et responsable du département imagerie et médecine nucléaire du Centre de cancérologie Henri-Becquerel, à Rouen (76).

Un centre « sanctuarisé »

Au plus fort de la pandémie, l’établissement a déprogrammé 20 % de ses examens et bouleversé l’organisation de son personnel : constitution de « réserves » d’agents, modifications des plannings et des horaires, réaffectation des manips en radiothérapie ou à la TEP. Des mesures d’hygiène drastiques ont été instaurées et sont toujours en place : interdiction des accompagnants, contrôle d’accès, check-points

Il vous reste 89% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

14:00

Une étude danoise indique que les patients ou les accompagnants qui attendent pendant de longues périodes dans des salles d’attente avec plusieurs patients TEP peuvent être soumis à des radiations sans le savoir. Selon les chercheurs, l’exposition cumulative maximale calculée d’un patient TEP à un autre patient/accompagnateur ne dépassait pas la contrainte de dose de 100 μSv prévue par les lois danoises sur la radioprotection. La contrainte a toutefois pu être dépassée par un séjour prolongé (1 h) à proximité de plusieurs patients TEP, avec une dose maximale cumulée théorique de 134,60 μSv.

11:00

L'Assemblée nationale a rejeté un amendement à la loi Garot porté par le député Thibault Bazin (Droite républicaine) visant à étudier la possibilité de donner un statut légal aux plateaux d’imagerie médicale ambulatoire de proximité (PIMAP). Une « décision incompréhensible et paradoxale », réagit Éric Chavigny, vice-président délégué de la FNMR dans un post Linkedin.

7:30

Depuis le 30 avril, les candidatures sont ouvertes pour les solutions RIS et DRIMbox dans le cadre du Couloir Imagerie de la vague 2 du Ségur, informe le compte LinkedIn Engagé pour la e-santé. La procédure pour les industriels est détaillée à ce lien.
15 Mai

16:00

l'American Roentgen Ray Society a publié à l'occasion de ses 125 ans le premier numéro d'une nouvelle revue intitulée Roentgen Ray Review, annonce la société américaine. Cette revue proposera toutes les semaines du contenu pertinent cliniquement et riche en images, indique le communiqué.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR