Coopération interprofessionnelle

Pose de PICC lines : un protocole gagnant-gagnant

Les Journées francophones d’imagerie cardiovasculaire, en juin 2018, ont abordé le sujet de la délégation de tâches pour la pose de PICC lines. À l’hôpital de la Timone, de Marseille, elle a permis d’améliorer l’organisation du service en offrant de nouvelles compétences aux manipulateurs radio.

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Le 20/08/18 à 7:00, mise à jour hier à 15:26 Lecture 2 min.

Le congrès de la SFICV a invité une équipe de manipulateurs marseillais à présenter leur expérience sur la pose de PICC lines. © C. F.

Pour sa neuvième édition, le congrès de la Société française d’imagerie cardiovasculaire (SFICV), du 22 au 24 juin derniers à Beaune (21), a convié une équipe de manipulateurs marseillais à présenter leur expérience de la pose de PICC lines (Peripheral Inserted Central Catheter) au service de radiologie interventionnelle de l’hôpital de la Timone. « La pose de PICC lines est indiquée pour la chimiothérapie, la nutrition parentérale et l’antibiothérapie, rappelle la manipulatrice Adeline Notin. Le dispositif a l’avantage d’être une alternative aux voies veineuses centrales. Il préserve le capital veineux périphérique et assure un meilleur confort pour le patient. »

Une demande en forte hausse

Le vieillissement de la population et le développement des maladies chroniques ont fait progresser la demande de PICC lines. La Timone en a ainsi posé 2018 en 2017 contre 1 736 en 2011. « Les médecins ont eu de plus en plus de mal à suivre et les délais d’attente s’allongent, reprend Adeline Notin. L

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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