Analyse

Pourquoi l’accord sur la pertinence vise-t-il la lombalgie ?

Plusieurs études internationales montrent que la prise en charge de la lombalgie commune fait appel à l'imagerie médicale plus qu'elle n’en aurait besoin. En France, la CNAM compte sur les radiologues libéraux pour améliorer la situation.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 17/05/18 à 7:00, mise à jour aujourd'hui à 15:19 Lecture 3 min.

« La pertinence des soins vise à réduire les actes non indiqués, comme dans le cas de la lombalgie commune qui, dans sa phase aiguë, ne nécessite pas de recours à l’imagerie », explique la CNAM. Domaine public

Le récent accord conclu entre la FNMR et la Caisse nationale de l’assurance maladie (CNAM) prévoit de travailler sur la pertinence des actes, notamment dans la prise en charge de la lombalgie. « 60 % des économies attendues proviendront de la pertinence des actes notamment, axée sur la lombalgie pour les années 2018 et 2019 », annonce ainsi le syndicat des radiologues libéraux. Pourquoi s’intéresser à cette affection en particulier ? « La pertinence des soins vise à réduire les actes non indiqués, comme dans le cas de la lombalgie commune qui, dans sa phase aiguë, ne nécessite pas de recours à l’imagerie », explique la CNAM.

Économies potentielles sur les actes d’imagerie

Qui dit actes non indiqués dit économies potentielles. Pour Nicolas Revel, le directeur général de la CNAM, les actes d'imagerie de la colonne vertébrale réalisés pour une lombalgie commune ont « représenté en 2016, en secteur libéral, une dépense globale de remboursements de près de 230 millions d’euros ». L’organisme

Il vous reste 77% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Avatar photo

Benjamin Bassereau

Directeur de la rédaction BOM Presse Clichy

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. Foster N. E. et coll., « Prevention and treatment of low back pain: evidence, challenges, and promising directions », The Lancet, 21 mars 2018. DOI : https://doi.org/10.1016/S0140-6736(18)30489-6
  2. Rizzardo A. et coll., « Low-back pain at the emergency department: still not being managed? », Ther Clin Risk Manag, 2016, vol. 12, p. 183–187. DOI : https://doi.org/10.2147/TCRM.S91898
  3. Werner E. L. and Ihlebaek C.,  « Primary care doctors’ management of low back pain patients—ten years after », Tidsskr Nor Laegeforen, 2012, vol. 132, p. 2388–2390. DOI : https://doi.org/10.4045/tidsskr.12.0395
  4. Rosenberg A. et coll.,  « Early trends among seven recommendations from the choosing wisely campaign », JAMA Intern Med, 2015, vol. 175, p. 1913–1920. DOI : https://doi.org/10.1001/jamainternmed.2015.5441

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

12:17

Chez les femmes âgées, des antécédents de dépistage avant le diagnostic de cancer du sein était associée à un stade plus précoce du diagnostic de cancer du sein et à une mortalité plus faible, indique une étude publiée dans JAMA Network Open.

7:15

Dans une étude évaluant la perception des patientes vis-à-vis de l’utilisation de l’intelligence artificielle dans l’interprétation des mammographies de dépistage, des chercheurs ont constaté que les origines ethniques et le niveau d’éducation des participantes étaient significativement liés à l’acceptation de l’IA comme deuxième lecteur.
25 Avr

17:06

L'antiaggrégant plaquettaire tirofiban administré par voie intraveineuse avant thrombectomie augmente significativement la proportion de patients recanalisés au premier passage (65 %, vs 48 % sans tirofiban), selon un essai randomisé chinois ouvert multicentrique en simple aveugle de phase 2 (200 patients inclus) paru dans JAMA Network Open.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR