Le 15 novembre dernier, le Syndicat national des praticiens à diplôme hors Union européenne (SNPADHUE) appelait ses membres à manifester devant le ministère de la Santé. Objectif : dénoncer la précarité de leur statut et tenter de faire régulariser leur situation. Dans un communiqué de presse, l’organisation évoquait « une situation alarmante » pour les médecins titulaires de diplômes de médecine non reconnus en France, qui exercent dans le pays : « plus de 4 000 PADHUE étaient menacés d’exclusion au 1er janvier 2019 », déclare Mohand Benoufella, représentant du syndicat et chirurgien viscéral en Seine-et-Marne.
Une échéance qui inquiète les praticiens étrangers
Pour permettre aux PADHUE d’exercer en France, la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2007 a instauré un dispositif d’autorisation temporaire. Ce dernier devait prendre fin au 31 décembre 2018. À compter du 1er janvier 2019, les praticiens qui exerçaient sous le régime de l’autorisation temporaire « ne remplirai
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