Territoires de santé

Un rapport sur les GHT pointe la nécessité d’une meilleure organisation de l’imagerie médicale

La filière d’imagerie médicale des GHT souffrirait d’une difficulté de recrutement des radiologues et de systèmes d’information hétérogènes. Cela empêcherait une mutualisation, pourtant prioritaire dans les projets médicaux partagés.

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Le 22/10/20 à 7:00, mise à jour hier à 14:09 Lecture 2 min.

Pour 88 % des GHT, la filière imagerie est considérée comme prioritaire dans leurs projets médicaux partagés. ©Sihem Boultif (photo d'illustration)

En ce mois d’octobre, la Cour des Comptes a transmis à la commission des affaires sociales du Sénat un rapport sur les Groupements hospitaliers de territoires entre 2014 et 2019. Elle y consacre un chapitre à l’imagerie médicale. Ainsi, pour 88 % des GHT, cette filière est considérée comme prioritaire dans leurs projets médicaux partagés. Toutefois, la Cour estime que cette filière médico-technique de territoire reste « à organiser ».

80 % disposent de salles interventionnelles

Avant de parler des organisations, le rapport évoque les plateaux techniques. 97 % des GHT possèdent au moins une IRM et 98,5 % au moins un scanner. Toutefois, 80,3 % disposent de salles interventionnelles sous imagerie, et seulement 37,9 % en disposent 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. « Les techniques de radiologie interventionnelle sont représentées de façon très inégale, alors même qu’il s’agit d’une pratique médicale déclinée dans l’ensemble des spécialités médico-chirurgicales et pour un nombre d’actes en c

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Benjamin Bassereau

Directeur de la rédaction BOM Presse Clichy

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