Réglementation

Une identité nationale de santé pour mieux suivre les patients

Dans un communiqué diffusé le 20 mai 2021, l’Agence du numérique en santé, la FNMR et la SFR annoncent la mise en œuvre de l’identité nationale de santé (INS) dans les cabinets d’imagerie. Cet identifiant unique doit notamment renforcer l’identitovigilance, faciliter la gestion des dossiers patients et l’échange de données.

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Le 28/05/21 à 7:00, mise à jour aujourd'hui à 15:11 Lecture 2 min.

Pour pouvoir utiliser et diffuser l’INS, les professionnels libéraux doivent « qualifier » cet identifiant lors d’une venue du patient en vérifiant son identité à l’aide d’une pièce d’identité « à haut niveau de confiance » puis en appelant le téléservice INSi (photo d'illustration). © Carla Ferrand

Depuis le 1er janvier 2021, toute donnée de santé doit être référencée avec l’identité nationale de santé (INS). L’INS est une identité de référence issue des bases de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Elle se compose d’un matricule INS, qui est le numéro d’identification au répertoire des personnes physiques de l’individu – pour la grande majorité des usagers, il correspond au numéro de sécurité sociale – et de cinq « traits » INS : noms et prénoms de naissance, date de naissance, sexe et lieu de naissance.

Renforcer l’identitovigilance

La mise en œuvre de cette identité est un « projet socle » de la feuille de route du numérique en santé élaborée par le gouvernement, explique un document du ministère des Solidarités et de la Santé et l’Agence du numérique en santé (ANS). Dans un communiqué publié le 20 mai dernier, l’ANS, la Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR) et la Société française de radiologie (SFR) font la promotion de ce dis

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

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Le fil Docteur Imago

20 Juin

16:00

La Société européenne de radiologie gastro-intestinale et abdominale (ESGAR) a publié des recommandations pratiques pour le diagnostic et l'évaluation de la réponse au traitement chez les patients souffrant d'une maladie de Crohn luminale. L'entéro-IRM et l'échographie sont les examens radiologiques de première ligne, tandis que le scanner peut être utile en seconde ligne ou dans l'aigu, souligne notamment l'article.

13:30

L'embolisation de l'artère méningée moyenne avec des microparticules pour prévenir la récidive des hématomes sous-duraux chroniques chez les patients déjà traités par chirurgie ne fait pas mieux que la prise en charge standard, selon une étude randomisée multicentrique française (342 patients) parue dans le JAMA. Le professeur de radiologie Laurent Spelle avait déjà indiqué dans nos colonnes des résultats préliminaires négatifs pour cette étude.

7:30

50 personnes ont participé au RI challenge avec 368 posts LinkedIn, a annoncé Mehdi Lebbadi, co-organisateur du défi dédié à mettre en avant la radiologie interventionnelle, que nous avions interrogé à ce sujet. Ces posts ont généré 19 422 « likes », et sont apparus plus de 500 000 fois à l'écran d'utilisateurs LinkedIn. « J'organise actuellement la même chose à l'échelle européenne, juste avant le congrès du CIRSE [la Société européenne de radiologie cardiovasculaire et interventionnelle, NDLR] mi-septembre. L'enthousiasme est déjà palpable », se réjouit le praticien.
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