En plus du bilan humain – 20 000 décès en France au 20 avril - la pandémie de coronavirus aura de lourdes conséquences économiques. Pour les cabinets libéraux d’imagerie, 2020 s’annonce comme une année noire. Depuis le début de la crise sanitaire, les syndicats médicaux appellent le gouvernement, la CNAM, les assureurs et la CARMF à soutenir financièrement les radiologues en cette période critique.
L’activité en chute libre
Dans une lettre adressée le 14 avril au premier ministre et au ministre de la Santé, la Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR) s’alarme ainsi des menaces qui pèsent sur les cabinets de radiologie, dont l’activité aurait baissé de 80 % en moyenne, « alors que les charges importantes inhérentes à la spécificité de la radiologie doivent être réglées ». « Si rien n’est fait rapidement, de nombreux cabinets vont fermer, et accroître ainsi la désertification radiologique des territoires français qui a déjà commencé », prévient l’organisation. Pour établir un p
Discussion
Aucun commentaire
Commenter cet article