COVID-19

Les radiologues libéraux face à la « catastrophe financière »

Le COVID-19 et les mesures de confinement qui l’accompagnent ont entraîné une baisse d’activité de plus de 80 % dans les cabinets d’imagerie libérale. Pendant que les syndicats et la CNAM tentent d'élaborer des solutions, les radiologues libéraux usent de tous les moyens à leur disposition pour garder leurs entreprises à flot.

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Le 21/04/20 à 7:00, mise à jour aujourd'hui à 15:15 Lecture 7 min.

« Les sondages réalisés auprès de la profession montrent que l’activité a diminué de 80 % en moyenne », alerte la FNMR (photo d'illustration). © Benjamin Bassereau

En plus du bilan humain – 20 000 décès en France au 20 avril - la pandémie de coronavirus aura de lourdes conséquences économiques. Pour les cabinets libéraux d’imagerie, 2020 s’annonce comme une année noire. Depuis le début de la crise sanitaire, les syndicats médicaux appellent le gouvernement, la CNAM, les assureurs et la CARMF à soutenir financièrement les radiologues en cette période critique.

L’activité en chute libre

Dans une lettre adressée le 14 avril au premier ministre et au ministre de la Santé, la Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR) s’alarme ainsi des menaces qui pèsent sur les cabinets de radiologie, dont l’activité aurait baissé de 80 % en moyenne, « alors que les charges importantes inhérentes à la spécificité de la radiologie doivent être réglées ». « Si rien n’est fait rapidement, de nombreux cabinets vont fermer, et accroître ainsi la désertification radiologique des territoires français qui a déjà commencé », prévient l’organisation. Pour établir un p

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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