COVID-19

L’imagerie du cancer s’organise pour éviter la bousculade

Durant la crise du COVID-19, la continuité de la prise en charge des malades était une priorité en cancérologie. Avec les mesures de protection nécessaires, les services d’imagerie reprennent leur activité et s’organisent en vue d’un afflux imminent de patients.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 03/06/20 à 15:00, mise à jour hier à 15:14 Lecture 6 min.

Pour absorber l'activité en imagerie, le centre Gustave-Roussy a travaillé en urgence sur l’installation d’un scanner en container avec le constructeur GE Healthcare. La machine devait être mise en service le 3 juin et restera 6 mois sur le parking de l'établissement. © C. F.

Pendant l’épidémie de COVID-19, les centres de lutte contre le cancer ont dû revoir leur fonctionnement pour maintenir les activités essentielles. Comme les autres établissements, ils se sont adaptés pour protéger les patients et les personnels. « Il y avait une notion de vulnérabilité accrue des patients atteints de cancer ; il fallait donc tout faire pour bloquer l’entrée du virus dans l’établissement », indique Pierre Vera, directeur général et responsable du département imagerie et médecine nucléaire du Centre de cancérologie Henri-Becquerel, à Rouen (76).

Un centre « sanctuarisé »

Au plus fort de la pandémie, l’établissement a déprogrammé 20 % de ses examens et bouleversé l’organisation de son personnel : constitution de « réserves » d’agents, modifications des plannings et des horaires, réaffectation des manips en radiothérapie ou à la TEP. Des mesures d’hygiène drastiques ont été instaurées et sont toujours en place : interdiction des accompagnants, contrôle d’accès, check-points

Il vous reste 89% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

16 Juin

13:21

Nanox AI Ltd a reçu la certification de conformité européenne EU MDR CE pour HealthOST, une solution qui analyse les scanners de routine pour l’analyse de la santé osseuse. L'objectif est d’aider les cliniciens dans l’évaluation des maladies musculosquelettiques de la colonne vertébrale, telles que l’ostéoporose, annonce Imaging Technology News.

7:30

L'entreprise française Avicenna.AI a annoncé le 5 juin dans un communiqué l'obtention du marquage CE pour deux outils d'imagerie de la colonne vertébrale, CINA-VCF Quantix® et CINA-CSpine®.
13 Juin

16:00

Les patients attendant une thrombectomie pour occlusion d'un gros vaisseau devraient être positionnés avec la tête inclinée à 0° plutôt qu'à 30° pour assurer leur stabilité clinique et éviter leur détérioration, suggère un essai randomisé (N = 182 patients) publié dans JAMA Neurology.

13:30

Les résultats d’une étude publiée dans Neuroradiology démontrent les avantages d’une formation sur l’utilisation d’un moteur de recherche basé sur un grand modèle de langage (LLM). Des interventions éducatives même à faible effort sur les LLM ont amélioré la précision diagnostique des internes en radiologie en IRM cérébrale, « soulignant leur rôle potentiel dans les programmes de formation en radiologie ».
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR