Pendant l’épidémie de COVID-19, les centres de lutte contre le cancer ont dû revoir leur fonctionnement pour maintenir les activités essentielles. Comme les autres établissements, ils se sont adaptés pour protéger les patients et les personnels. « Il y avait une notion de vulnérabilité accrue des patients atteints de cancer ; il fallait donc tout faire pour bloquer l’entrée du virus dans l’établissement », indique Pierre Vera, directeur général et responsable du département imagerie et médecine nucléaire du Centre de cancérologie Henri-Becquerel, à Rouen (76).
Un centre « sanctuarisé »
Au plus fort de la pandémie, l’établissement a déprogrammé 20 % de ses examens et bouleversé l’organisation de son personnel : constitution de « réserves » d’agents, modifications des plannings et des horaires, réaffectation des manips en radiothérapie ou à la TEP. Des mesures d’hygiène drastiques ont été instaurées et sont toujours en place : interdiction des accompagnants, contrôle d’accès, check-points
Discussion
Aucun commentaire
Commenter cet article